Baignoire ou pas baignoire, si y’avait bien un truc qui changeait pas, c’était les soucis héréditaires. Genre Clarke qui se crame comme son père l’a fait un million de fois avant elle. Non mais au bout d’un moment, j’allais vraiment tous les retrouver carbonisés, moi…

 

Alors que Lincoln avait décidé un matin de récurer le grill pour plus que la fausse mauve se plaigne…

 

Moi, j’avais la confirmation qu’un heureux événement allait arriver.

 

Alors je me suis empressée d’aller le dire à Lincoln parce qu’il allait encore faire la tronche sinon, et j’avais pas encore fini de construire les chiottes pour me faire pardonner.

 

De temps en temps, Octavia passait me voir, pour casser la routine. Enfin, on habitait surtout à côté et on en avait pris l’habitude, quoi. Elle vivait un peu mal la naissance d’Ephram. Bon, elle aimait son fils c’était évident, mais je crois qu’elle espérait vraiment réussir à avoir une fille un jour.

 

Elle se reprenait vite quand même, à voir toutes ces petites jambes gambader à travers les campements.

 

Noah fit donc la connaissance de Korben, le second petit Beta, blond comme le reste de la famille.

 

En tous cas, il était bien content d’avoir un autre petit mec avec qui s’amuser.

 

Et pendant qu’Octavia passait ses idées sur mon chevalet…

 

Et que je m’endormais devant le feu qui avait fini par complètement s’éteindre (merci la grossesse)…

 

Noah en faisait de même dans la baignoire que j’avais pas encore installée à l’intérieur. Bon, au moins il faisait chaud dans ce désert. Le truc c'est que j'avais des enfants légèrement exhibitionnistes, quand même.

 

Les hommes étaient partis plusieurs fois en vadrouille à la navette pour ramener plein de trucs utiles. Du coup, Lincoln a pu commencer à tester la remise en forme en frappant sur le machin à moitié mou, là.

 

Pour ma part, je grossissais encore et toujours. J’avais l’impression d’être une baleine échouée en sortant de la tante, si bien que je me demandais s’il restait réellement autant de mois à attendre avant d’arriver à terme.

 

Et comme on était un peu tous détraqués dans la famille, Dana avait décidé de se dessaper complètement à cause des piqûres de bestioles qui lui donnaient envie de se gratter constamment. Bon, moi avoir une fille pas pudique ça me gêne pas, mais ça pourrait déranger les camps voisins…

 

Clarke s’était essayée à la cuisine, histoire de changer des fruits grillés. On avait donc eu pour la première fois des patates, chose qui ravissait Noah d’ailleurs.

 

Même si je me cantonais à plus léger. Non parce que la baleine que j’étais se transformait en cachalot. Bon, je savais pas lequel des deux était le plus massif, mais vous avez compris l’idée. Alors fallait pas que j’en rajoute une couche en me gavant de trucs lourds.

 

Et puis on a eu quelques bonnes nouvelles à vous faire partager. Déjà, j’avais le sentiment d’être passée au niveau dix en bricolage, me demandez pas pourquoi, je le sens dans mes tripes. J’ai donc réussi à terminer les chiottes qui me donnaient du fil à retordre depuis la baignoire.

 

Peu après, une nouvelle petite fille est née. Une jolie choupette du nom d’Aileen !

 

- Bon, tu prendras mes yeux, hein dis que tu prendras mes yeux ?

 

 

Quand je disais qu’ils allaient finir cramoisis, ceux-là, je plaisantais pas. Entre Lincoln qui, quand il ne se brûlait pas directement, jouait avec le feu, et Clarke qui en riait… ça allait mal finir cette histoire. Au moins le père et la fille s’entendaient bien.

 

 

Maintenant que j’avais réussi à faire baignoire et toilettes, j’avais l’impression de pouvoir tout faire. Je me sentais pousser des ailes, à tel point que je pouvais faire n’importe quoi avec mon tas de bois, j’avais confiance dans le fait d’arriver à produire un truc utile. Ça vous change la vie, ce niveau dix !

 

Entre les camps, c’était finalement la joie de vivre pure et dure (okay, quand Octavia ne déprimait pas). Bon, sauf quand mon fils se foutait de la tronche d’Ezra, mais c’était fun à voir.

 

A force de persévérance, laissez-moi vous dire que la maison prenait en améliorations ! Attaquées directement par Clarke qui en avait marre de casser du caillou. La cuisine, c’était quand même un peu mieux.

 

Ceci étant, je ne sentais pas venir les repas ultra sains. Du coup, je me suis mise au sport, moi aussi.

 

Et pendant que nos vies s’amélioraient de façon significative, nous avions droit à de nouveaux bébés chez les Betas ! Bon, je dis « nous »… parce qu’on était voisins et tous dans la même galère, mais je me comprends. Voici donc les jumelles Carly et Cora !

 

Alors que je traînassais devant le feu, j’ai assisté à un truc assez particulier.

 

Ouaip, ça avait l’air de se débloquer assez sympathiquement chez les colorés. Et non, je n’espionnais pas ! Pas ma faute s’ils avaient décidé de faire ça devant la maison et qu’on était absolument en face, quoi.

 

C’est donc sans surprise qu’elle est venue quelques semaines plus tard m’annoncer qu’elle était enceinte ! Vous le voyez comment, vous, le bébé ? Les cheveux à mèches mauves et rouges, ou… ?

 

Et puis un beau jour, j’ai vu Clarke paniquer. Vous la voyez venir, la co.nnerie ?

 

Effectivement, elle avait tout cramé. Du coup je me permets cette question : C’EST QUOI CETTE FAMILLE DE PYROMANES ? bref.

 

On a pu compter sur Octavia qui passait dans le coin avec un extincteur ramené de la navette des colorés pour venir à la rescousse. Parce que Lincoln qui faisait le singe en panique, il donnait bizarrement pas l’impression d’être l’homme de la maison.

 

Clarke a pu reprendre sa tambouille pour arriver à faire un gâteau au citron pour l’anniversaire de Dana. Je savais pas ce qu’il valait, mais elle était contente d’elle. C’est sûr qu’après avoir foutu le feu à la cuisine naissante, ça pouvait pas être pire.

 

On a donc fait le tour des camps pour inviter tout le monde à l’occasion. Cléo fut la première à arriver et directement se poser à cause de son ventre qui commençait à être imposant.

 

Dana a donc pris le temps de souffler, pendant que j’essayais de m’occuper de la marmaille tellement y’en avait. Et bizarrement, c’était la fausse mauve la plus enthousiaste. Au moins elle s’entraînait pour les futurs siens.

 

Attention les zyeuuuuuuuuuuux ! (c'est bien Grim, c'est bien).

 

Comme un petit relooking s’imposait, elle est directement allée s’arranger avant de remercier les copains d’être venus. Avant de croiser une Anya complètement perdue, ou perturbée par les cris d’Aileen qui se faisait changer la couche par plusieurs personnes en même temps. Moi, je cherche même plus à comprendre.

 

Bref, dans le lot nous avons pu voir les jumelles Gammas qui étaient finalement sorties de leur berceau. Joss à droite, Jiana à gauche. Ou l’inverse, c’possible.

 

Ils se sont tous posés auprès du feu, ça faisait un sacré people alors que tous les campeurs n’étaient même pas présents (trop occupés à couper du bois ou se décrasser dans une baignoire, aucune idée, mais c’était pas pluuus mal).

 

Au moins Lincoln a eu la bonne idée de divertir tout le monde, et je me suis rendue compte à quel point ce genre de rassemblage™ était sympathique. A renouveler !

 

Pour vous donner deux trois nouvelles des camps voisins, le reste de la première vague de garçons a aussi grandi !

 

Avec Kitaï chez les Deltas…

 

Et Cypher chez les Gammas !

 

Qui était, soit dit en passant, le portrait de son père.

 

Quant aux colorés, ça s’est mis à tout dégueulasser le trottoir sans vraiment capter plus que ça, mais passons.

 

C’est quand Cléo a commencé à crier que Grim a commencé à comprendre le pourquoi du comment.

 

Enfin, j’imagine qu'il est pas resté planté là sans savoir pourquoi pendant des plombes, si ?

 

En tous cas j’avais le sentiment qu’il y avait du boucan. Alors okay, ils étaient à l’intérieur, mais ils étaient pile en face de nous, alors en étant nous-mêmes dehors, bref vous avez compris, on entendait beaucoup de choses.

 

Grâce à ça, j’peux vous dire que les cris de bébé avaient l’air de provenir de plus d’un seul spécimen. Après, si c’est du rose ou du bleu, j’peux pas vous dire.

 

-----------

 

Et les familles mises à jour :

 

Dana était très à cheval sur sa ligne. Elle trouvait qu’on « ne foutait » rien et qu’il était donc trop facile de se laisser aller et grossir. Ce qui était assez paradoxal avec le fait qu’elle était d’accord sur un point : on n’avait pas le choix de tout faire nous-mêmes, suer pour créer des choses, marcher loin pour être tranquille, bref, elle reconnaissait la vie à la dure sans l’aimer. Pas très différent de quand elle était enfant, finalement. On avait donc souvent droit à Dana qui mourait sur le tapis de course…

 

 

Alors que Clarke faisait la seule chose qui ne l’embêtait pas trop : creuser, pour changer. Hé oui, Clarke était censée être la délicate, hein.

 

 

Pour ma part, j’étais surtout plongée dans l’échiquier que j’avais réussi à construire et que Rose m’avait demandé à la base. C’était pas fastoche, mais je sentais que c’était important.

 

 

En tous cas, Dana se sentait plus à l’aise dans la réflexion que ça demandait plutôt que dans la construction de meubles.

 

 

Alors je me creusais les méninges…

 

 

Jusqu’à être heureuse de trouver comment faire…

 

 

Et de me rendre compte que non, Dana me battait de toute façon. Bon, au moins, ça me rassurait sur l’état de santé mentale de ma fille.

 

 

Bon, sauf quand elle agressait limite Kitaï qui arrivait dans le coin…

 

 

Là, je l’avoue, je me demandais ce qu’il se passait dans sa tête.

 

 

Surtout que, le pauvre, voulait simplement savoir où se trouvait Clarke.

 

 

- Hey Kitaï ! Comment ça va ?

- Ben super ! Ça te dirait qu’on aille s’promener ?

 

 

- Ah mais non j’peux pas, trop occupée tu comprends ! Et tu saurais pas où est Caleb par hasard ?

- Euh…

 

 

Ouais, les problèmes d’ado dans toute leur splendeur. Vous en faites pas, il s’en remettra le Kitaï ! Après je disais ça, mais quand ça allait être à mon Noah de faire face à ces difficultés de la vie, j’allais certainement moins prendre ça à la légère. Mais pour le moment, il restait mon garçon adoré. D’ailleurs, lui aussi avait succombé à l’appel de l’échiquier…

 

 

Mais comme ça l’emballait pas plus que ça, il passait surtout son temps à arbitrer les parties de ses sœurs quand ça sentait le crêpage de chignon.

 

 

Certains jours, il se faisait embarquer dans leurs escapades, même si ça ne plaisait que moyennement à tout le monde. Quand ils rentraient, je ne savais dire s’ils faisaient la tête parce qu’ils se sentaient seuls au monde, parce que c’était trop plein de bébêtes, parce qu’ils étaient fatigués…

 

 

Souvent, je les entendais piailler sur les suppositions qu’elles faisaient quant à leur prochaine sortie. Entre les futures découvertes d’objets et possiblement de civilisations cachées, ça y allait bon train.

 

 

- Vous savez, y’a aucun beau mec qui va surgir de nulle part pour vous emmener sur son cheval blanc vous épousailler au clair de la lune, hein.

 

 

… Et bien souvent aussi, Rose prenait soin de mettre fin à leurs rêveries, en étant toute fière d’elle.

 

 

Ce qui me faisait bien rire, du fond de mon frigo que je réparais un jour sur deux.

 

 

Ouais, je m’afférais constamment dans la maison. Pour construire, améliorer, réparer… je leur avais même confectionné une espèce de jeu en bois sur lequel fallait lancer des bouts de fer, histoire de changer un peu de l’échiquier de temps en temps. Ça plaisait à Dana qui se révéla encore une fois plutôt douée.

 

 

Quand elle ne regardait pas juste après si les autres campeurs avait loupé son exploit ou non.

 

 

Et pour continuer sur le sujet des animations, Rose avait pris la relève de ses sœurs en ce qui concernait l’intérêt pour le dessin. Lorsque son père lui a demandé confirmation sur l’endroit où Clarke avait originellement trouvé l’entrepôt avec les cartons remplis de cahiers et autres affaires de bureau, elle a pu lui apprendre qu’il y avait en fait deux bâtiments : un petit avec les cartons, et un second qui avait la moitié de son toit cassé et recouvert de verdure, qu’ils n’avaient pas réussi à ouvrir. A inspecter…

 

 

Comme vous mourrez certainement d’envie de savoir comment s’en sortent les colorés et surtout quel est le sexe de leurs bébés brailleurs, sachez qu’après leur avoir laissé le temps de profiter de leur petite famille, nous avons fini par débarquer chez eux pour les présentations officielles.

 

 

Non sans une Cléo complètement shootée à la vitamine C pour faire bonne figure.

 

 

Nous avions donc là des jumelles, répondant aux noms d’Alyssa et Elizabella, directement envahies par Anya et Savannah.

 

 

Quand ça n’était pas les jumeaux de la première génération qui gagatisaient devant elles. Au moins, Octavia pouvait passer son manque de fille comme ça.

 

 

Ça lui redonnait le sourire, et j’en étais bien heureuse. Quant à Lincoln, il en profitait pour glisser à Anya que Clarke cherchait son fils depuis plusieurs semaines sans arriver à mettre la main dessus…

 

 

Alors forcément, quand on parlait du loup…

- Ben… T’étais où toi ?!

 

 

- Pardon, j’ai été très pris par un truc ces derniers temps…

- Quoi, comme truc ?

Ouais, il était donc assis là tranquillement, avant d’inviter ma fille à le suivre, parce qu’apparemment, c’était « enfin prêt ». A ce qu’elle m’a raconté, en tous cas.

 

 

Il l’a emmenée dans un coin du désert un peu plus vert, ou d’anciennes structures étaient toujours intactes.

 

 

- C’est bien beau tout ça mais… pourquoi ?

 

 

- Voilà… je savais pas comment te le dire. Du coup, je me suis dit qu’un signe parlerait mieux que moi.

- … Me dire quoi ?

 

 

- Déjà… je suis désolé de ne pas m’être pointé au campement ces derniers temps, enfin en dehors de chez moi… ma mère m’a dit que tu me cherchais.

- Ben ouais ! J’ai pas compris où t’avais disparu…

- J’étais ici… à faire ça pour toi.

 

 

- Ça quoi, exactement ?

- J’ai fait pousser des fleurs. Bon, comme ça, ça a l’air con je sais. J’ai trouvé les graines, j’ai entretenu les pousses, jusqu’à ce qu’elles donnent de vraies plantes. Et je les ai disposées… en forme de cœur. C’est… c’est pour toi, en fait.

 

 

Mignon, hein ? Elle a une très bonne mémoire ma fille. Après ça, et avant qu’elle ait vraiment pu réagir, il a tenté le tout pour le tout. Quel homme, ce Caleb ! Romantique et fonceur, j’pouvais pas espérer mieux.

 

 

Il n’a pas pu cacher sa joie longtemps, même si ma fille était plutôt du genre deux d’tension.

 

 

Après ça, elle s’est plus ou moins barrée en courant pour venir me raconter. Avec une banane certaine sur la tronche, parce que même si elle ne l’avouait pas encore, c’était exactement pour ça qu’elle avait fortement ressenti le manque de Caleb sur le campement…

 

 

 

Quand Clarke est rentrée, elle a d’abord trouvé son père passant un savon à Dana à cause de l’heure à laquelle elle rentrait. Bon, je savais que ma fille ne faisait rien de grave et adorait se balader la nuit pour être tranquille et regarder un peu les étoiles, mais je ne pouvais pas lui en vouloir de s’inquiéter.

 

 

Finalement, nous nous sommes trouvées avant que Lincoln en fasse de même avec elle.

 

 

Comme j’ai senti qu’elle avait besoin de parler, je lui ai proposé de s’allonger un peu dans le calme de la nuit.

 

 

Alors elle m’a raconté sa soirée. Si j’ai d’abord été partagée entre l’envie de rire face à l’innocence de la situation, et le désir de protéger ma fille d’une éventuelle peine de cœur, j’ai fini par trouver ça tellement romantique (surtout de la part d’un ado, hein) que j’ai été réellement heureuse pour ma Clarke.

- Tu sais, même s’il y a eu de l’amour, pour ton père et moi ça a été beaucoup plus… mécanique. Profite, ma fille. C’est beau ce que tu vis.

 

 

- Merci maman…

- Oh tiens ! C’est pas l’Arche ça ?

- Qu’est-ce que j’en sais, j’y ai jamais mis les pieds.

- C’est pas faux.

 

 

Bon, techniquement je ne m’en rappelais pas non plus, et puis ça ne changeait pas le fait qu’on pouvait éventuellement la reconnaître d’ici. Jusque-là, je n’y avais jamais vraiment prêté attention. Nous ne savions même pas s’il y avait encore des gens à bord, du moins vivants…

 

Le lendemain, Clarke était tellement requinquée que, croyez-le ou non, elle était en pleine réflexion sur comment arriver à battre Dana aux échecs.

 

 

Qui d’ailleurs ne comprenait pas comment elle arrivait à se faire avoir.

 

 

- Mais… attends attends.

 

 

- Aaah mais comment t’as fait ?!

- Héhéhé.

 

 

- Relaxe soeurette, c’est qu’un jeu !

Ouais, elle était vraiment en forme.

 

 

Pour ma part, j’alternais entre confection de meubles et détente sur toile, histoire de ne pas devenir chèvre. C’était fou ce que je pouvais améliorer en matière de créativité d’ailleurs. On était allés jeter un œil à « l’entrepôt papèterie » et on avait ramené des bricoles plutôt utiles.

 

 

Et puis un matin, le berceau d’Aileen s’est mis à tanguer. Alors, ALORS CES YEUX ?!

 

 

Bon ben non, loupé. Mes jolis yeux bleus mourront avec moi, pivoilà !

 

 

Pour le coup, elle était encore bien différente de ses sœurs. Plutôt garçon manqué, même carrément, ça allait swinguer dans la maison.

 

 

Au même moment, Clarke posa nonchalamment un gâteau (aux fraises !) sur la table, avant de repartir.

- Allez, c’est l’heure des bougies les clones.

- Jumeaux, pas clones.

- C’est pareil.

- Bon, ben je t’en prie Noah !

- Mais non, je n’en ferais rien, souffle donc ma chère Rose !

 

 

- Bon, ben si tu insistes ! C’est parti mon kiki !

 

 

Du coup, on a eu droit à un soufflage de bougies…

 

 

Et à un bouffage de confettis.

 

 

Bon, moi c’était pas mieux, j’avais carrément des gommettes sur la tronche. Et j’étais à fond mais genre à fond, soit dit en passant.

 

 

Et après un tour parmi les fringues qui traînaient, on avait droit à… ça. Quelle joie de vivre, ces ados !

 

 

Alors okay, je les ai félicités, mais la tenue de Rose… comment dire. Tout était trop court.

 

 

- Euuuuh dis… ça va, là ?

 

 

- Mais ça va ma chère maman, et toi ?

- …

Il allait falloir que j’fasse attention, moi. Okay il f’sait chaud, mais c’était pas une raison.

 

 

Comme on n’était pas les seuls à fêter des anniversaires, les filles ont été invitées chez les Bétas pour celui du petit Korben ! Où Clarke a pu retrouver Caleb d’ailleurs.

 

 

Un, deux, quinze !

 

 

Bon par contre, je vous avoue je ne sais pas trop à quoi il ressemble, puisque les grands ont été occupés à autre chose, dirons-nous. Du coup, j’ai pas vraiment pu avoir une description de la part de Clarke, et Dana, je ne savais pas où elle avait disparu.

 

 

Ce que je sais par contre, c’est que les jumelles ont à leur tour sauté de leur berceau. J’peux vous dire qu’elles sont blondes, mais j’me mouille pas trop en avançant ça.

 

 

De l’autre côté de la rue, ça ressortait de la tente avec une banane jusqu’aux oreilles. Faut que j’vous fasse un dessin sur ce qui a pu s’passer à l’intérieur, ou… ?

 

 

Bref, ça a dû leur retourner le cerveau dans le bon sens parce qu’ils nous tous un peu sifflés pour squatter.

- Bon, les gars ! J’ai pensé qu’on pouvait tous se mettre à suer un peu pour creuser et nous improviser une sorte de lac… piscine… qu’est-ce que vous en dites ? … Les gars ?

Okay, Grim avait pas vraiment réussi à capter l’attention du groupe, mais il faisait tellement chaud qu’on a finalement sauté sur sa proposition.

 

 

Et les dames Alphas ont été les premières à plonger à l’intérieur ! On a attendu que tout soit fini quand même, si si j’vous jure. Okay les mecs avaient plus mis la main à la pâte que les demoiselles, mais on a respecté leur travail. Pis c’est pas parce qu’on n’avait pas creusé qu’on n’avait pas chaud.

 

 

- Bon alors Lexa, laquelle de tes filles va épouser mon Kitaï ?

- Hein ?

- Qu’est-ce qu’elle raconte celle-là ?

 

 

- ‘Tention à comment tu m’parles toi !

- Non mais dis, c’est pas l’agence des mariages arrangés ici !

- J’suis avec ma fille sur c’coup-là.

 

 

- Surtout que bon, Clarke est déjà avec Caleb, Dana ici présente pourra parler pour elle… c’est pas le marché mes enfants, ma grande. Je sais que t’as pas de filles faut pas couver tes garçons comme ça pour autant.

- Bon, t’as pas tout à fait tort…

 

 

- Aprèèèès, bon, y’a bien Rose qui capte rien à ça encore, maiiiis…

- Maman…

 

 

- Vraiment ?

- Ouais ! Par contre j’espère que ton Kitaï il sait prendre les coups émotionnels dans la tronche, parce que ma Rose, elle prend pas les gens avec des baguettes !

- Ça devrait pouvoir le faire…

- Tu parles, quand Clarke l’a remballé il avait l’air d’un chien battu…

- Faut bien que jeunesse se fasse !

- Haha, Rose elle va rien comprendre !

- Tu peux parler toi, tu feras moins ta maligne quand on va décider de te maquer avec je sais pas qui !

- …

 

 

Celle qui rigolait pas non plus, c’était Clarke, qui était évidemment en manque de Caleb. Ces jeunes !

 

 

Bon, ce fut tout de même une bonne journée parce que mine de rien, il avait de la tronche, notre lac slash piscine !

 

 

Et puis c’était pas fini, parce qu’après ça, ça a fait PLOP chez les colorés !

 

 

Alyssa et Elizabella étaient deux jumelles magnifiques, ayant hérité des cheveux de leur mère. Pas trop déçu, Grim ? Allez, Eli avait quand même ses yeux à lui.

 

 

 

-----------------

 

"Arbre" mis à jour !

 

- hé ben alors, qu’est-ce tu foutais ? On t’a pas vu au lac !

- ben je pêchais ici…

 

 

- Mais t’as loupé de ces trucs ! Bon déjà, y’a eu des conversations vachement intéressantes… ou pas, tout dépend du point d’vue. Mais les mecs ont réussi à nous construire un truc vachement cool !

- Cool au point de nous changer de la rivière ?

- A fond mon gars !  Déjà, t’y vas pour t’amuser et te détendre. Jusqu’à ce qu’on ait les baignoires, la rivière c’était pas le must quand même.

 

 

- y’avait pas trop le choix, je m’en plaignais pas vraiment.

- Ouais mais bon, fallait tout le temps surveiller que personne te zieutait… pas top quand même.

- Faut croire que j’suis pas si pudique.

 

 

- Ah ouais ? Azy, défroque-toi pour voir ?

- Là, comme ça, ici ?

- ben oui voyons, t’es pas si pudique que tu dis !

 

 

- Oui non mais faut pas pousser mémé quand même.

- Aaah, ces mecs ! Grands parleurs et au moment de passer à l’action, que dalle !

 

 

- Bon, bref, faudra que tu fasses un tour au lac une fois ! Surtout que y’a des infos pas mal à y choper des fois. Spécialement quand ça te concerne !

- genre ?

- Genre attends, viens on va s’poser un peu.

 

 

- Ouais donc je disais. Y’a les mamans qui ont décidé de jouer à l’agence de mariage, là…

- C’t’à dire ?

- C’t’à dire que ta mère refuse de te voir malheureux et veut à tout prix te trouver une gonzesse !

 

 

- Sérieux ?

- Mais oui ! Avec ma mère au début on a essayé de lui faire comprendre que ça servait à rien de forcer les choses, de te trouver quelqu’un, t’es bien grand pour le faire toi-même et tout ça…

 

 

- Vous m’avez défendu ? C’est gentil !

- ben un peu mon n’veu ! Attends, y’a un problème quand même !

- Ah oui ?

 

 

- Beeeen… ta mère et la mienne ont fini par dire qu’elles te maqueraient bien avec ma sœur !

 

 

- … Clarke ?

- … euuh, non. Rose.

- Hein ?

 

 

- Ben oui, Clarke est avec Caleb !

- Ah, oui…

 

 

- Non mais mon grand, il va falloir te reprendre hein ! On s’en tape de Clarke va !

- C’est ta sœur quand même.

- Oui, mais elle fait bien ce qu’elle veut de ses miches. Faut pas que ça te mine comme ça, ça craint !

- T’as raison.

 

 

- Et donc elles ont décidé de te maquer à Rose !

- Mais pourquoi Rose ?

- Qu’est-ce que j’en sais, moi ! Comme j’étais présente, elles ont dû s’attendre à ce que je proteste, du coup comme Rose est grande maintenant…

- Et si j’suis pas d’accord ?

- Ah ça j’en sais rien, tu t’arranges comme tu veux mon coco !

- Okay…

 

 

- Vous causez d’moi ?

- Et donc t’as vu passer un canard c’est ça ?

- Oui ! Enfin non non, c’était mon imagination. Rapport au fait que y’a pas vraiment âme qui vive ici à part nous, tout ça…

- Héééhoooo j’ai entendu mon prénoooom !

- Ah, Rose ! Tiens dont, quel bon vent t’amène ?

- C’est papa !

 

 

- J’me disais aussi, ça pouvait pas être de vrais canards !

- héhé non, quelle bourrique je fais !

 

 

- Ah ouais, vous m’écoutez pas du tout du tout, en fait.

 

 

- Mais si mais si ! Allez, viens poser tes petites miches !

 

 

- J’me pose mais deux minutes alors ! Papa est en flippe j’te jure, il est devenu parano par la nuit celui-là !

- A ce point ?

 

 

- Mais oui ! Depuis que Clarke est rentrée après tout le monde à cause de Caleb là, il se sent plus !

- Il déco.nne ! La nuit venait à peine de tomber. Enfin remarque, elle est rentrée quand il m’engueulait aussi… Mais on est en face de la maison, là !

 

 

- Beeeen qu’est-ce que j’y peux moi ! Surtout s’il nous voit avec Kitaï, il va aller s’imaginer tout un monde !

 

 

- A cause de moi ?!

- Mais ouais ! J’crois que ça va être dur à la maison pendant un moment, parce qu’entre maman qui encourage Clarke et papa qui pète un câble…

- Ah ouais, effectivement…

- Va falloir trouver un truc pour qu’il se déride…

 

 

- Bon allez, rentrons ! Bonne nuit Kitaï !

- Tout pareil !

- Bon, le point positif, c’est qu’on dort toujours dans la tente, donc pour aller se pieuter, c’est ni vu l’inconnu !

- C’est ni vu ni connu…

- C’pareil.

 

 

- Ah tiens au fait j’ai un truc à t’dire à toi aussi !

- What ?

- Maman veut te maquer avec Kitaï.

- Kitaï… Kitaï ? Le Kitaï ? Kitaï avec qui on vient de discuter ?

- Celui-là même.

- Mais… pourquoi ?!

 

 

- j’en sais rien ! Elle s’est pris le délire avec Octavia de pas le laisser déprimer tout seul.

- Ah ben sympa, bonjour l’ambiance !

 

 

- t’façon j’sais même pas s’il s’est remis du remballage™ de Clarke.

-  Non mais crotte quoi, j’peux pas choisir pour moi c’est ça ?

- Me regarde pas comme ça, c’pas moi qui décide…

 

 

- Et puis faudrait ptètre qu’il se ressaisisse quand même, ça fait des semaines qu’elle est avec Caleb, des moiiiis qu’elle lui a fait comprendre qu’il l’intéressait pas !

- Ah ben encore une fois,  j’y peux rien moi.

- Tu sers pas à grand-chose, en fait. Tu veux pas lui r’monter le moral, toi ? Et m’éviter de subir les choix de maman, au passage ?

- Nope.

- Pourquoi ?

- ben parce que.

- … woh, mais c’est que t’as vachement de ressources.

 

 

- J’te crotte. Okay ?

- Mouais.

- bon allez, un pipi et dans la tente, jeune fille.

- t’es pas drôle…

 

 

- … ROSE ! NOAH ! ON A DIT AU LIT !

- Mais pffff…

- Il sait même pas viser, en plus.