Je vous présente Elsa Duroy, Ariel Dupalais et Raiponce Delatour !

  

Ces demoiselles sont donc toutes trois issues de la haute société, pourries gâtées et ont passé leur enfance et adolescence en étant pire que capricieuses, même si les rêves, elles en avaient plein les poches. A la fois plongées dans des mondanités traditionnelles et dans une modernité certaine qui ne collait pas à leur univers, elles vinrent à bout de la patience de leurs parents respectifs. Ceux-ci, amis éloignés de longue date, décidèrent de les envoyer vivre dans une maison d'une ville nouvelle pour qu'elles apprennent à se comporter en adultes et surtout, vivre par elles-mêmes.

Elsa, Ariel et Raiponce ne se connaissent donc pas vraiment. Elles se sont croisées étant petites mais depuis, leur comportement eu raison de l'envie de voyager de leurs parents. Elles se retrouvent devant cette maison sans savoir ce qu'elles sont censées faire, autant momentanément que de leur vie.

Elsa rêve de devenir peintre. Elle a toujours clamé qu'elle devait dessiner de la neige parce que c'était ce qu'il y avait de plus beau. Si ses parents ne lui achetaient pas de toiles, elle peignait sur les murs de l'immense baraque. Autant dire que les larbins étaient bien contents de la voir exposer sa passion... Et pourtant, combien de fois ses parents lui avaient répété qu'être une artiste n'apportait rien ? Que ce n'était pas ainsi qu'on assurait sa fortune ? Alors Elsa s'enfermait toujours dans sa chambre en criant qu'elle serait bien mieux à vivre dans un champ de neige...

Ariel voudrait trouver son grand amour. Elle désespérait ses parents lorsqu'elle sortait tous les soirs en boite pour forcer le destin, qu'elle disait. Evidemment, elle n'est jamais tombée sur ze one. Régulièrement, elle leur présentait Jean-Eude, Marc-André ou Pierre-Olivier. Mais elle se rendait bien compte que ça n'allait pas. Elle aura rendu fous les domestiques à partir et rentrer en douce de la maison, bien souvent pas seule. Quand c'était pas pour sa conquête de l'amour, c'était pour aller piquer une tête dans le lac voisin, allez comprendre...

Raiponce ne s'est jamais bien sentie chez elle. Fille unique aimée de ses parents, elle n'a néanmoins jamais pris au sérieux leur amour. "Vous vous servez de moi !" qu'elle répétait. Elle a jamais vraiment su si elle avait raison ou non, mais comme elle fuguait trois fois par mois, c'était pas la joie... Elle rêvait de voyager, de sortir de sa vie pleine d'obligations. Elle collectionnait les fleurs parce qu'elle disait que c'était la plus belle chose que la nature pouvait offrir. Et au cours de ses rêveries, elle se promis que si elle fondait une famille un jour, elle ferait tout pour qu'elle soit la plus heureuse du monde...

Quand on est arrivées devant la maison, je crois qu’on a eu la même réaction. Oui, en ayant vécu dans un palace toute ma vie, je pouvais dire que ce que mes parents m’avaient refilé comme « héritage » était un machin tout rikiki. Bon je vous vois venir, le truc a tout de même deux étages, et une cinquième chambre cachée au troisième. On a illico fait construire une piscine parce que la rouquine a failli péter un câble en captant qu’on était dans le désert. « IL EST OU MON LAC ?! » elle nous a chié des bulles, j’vous jure. (bon, j’suis pas mieux lotie parce que zéro eau = zéro neige…)

 

D’ailleurs elle a directement plongé. Au moins, en v’la une de moins à supporter. (bon par contre j’ai pas capté comment elle a réussi à changer son reflet…)

 

L’autre bécasse est allée fouiller aux alentours, en disant quelque chose comme quoi il devait bien y avoir des fleurs quelque part… franchement, c’est avec ça qu’ils veulent que j’fasse ma vie ?

 

Du coup j’ai pu aller tranquillement commencer à peindre sérieusement. Une vraie toile sans des parents déglingos qui râlent autour, c’est le pied !

 

Sauf que la Ariel faisait tellement de boucan de l’autre côté de la maison que j’ai pu l’entendre crier après une pauvre demoiselle qui passait dans le coin. « ils sont où les mecs, par ici ? » qu’elle s’est mise à brailler.

 

Et comme elle en a rien tiré, elle s’est essayée au piano du salon. J’ai cru qu’en étant dehors, j’entendrais rien, mais nan. C’était tellement faux que ça passait à travers le mur ! J’avais uuuun peu envie de lui mettre une beigne.

 

Bon, j’ai quand même réussi à me concentrer.

 

Mais c’était sans compter sur l’autre blonde qui a voulu tenter d’faire à manger. A ce que j’ai compris, elle passait son temps à faire des gâteaux, alors il aurait mieux valu qu’elle reste sur une valeur sûre, parce que l’odeur de cramé jusqu’au jardin…

 

Finalement c’était pas si dégueu, j’en ai profité pour manger un bout. Par contre elle a dû être dopée à la positive attitude parce qu’elle m’a pris le chou tout le repas. Pas que j’en avais rien à carrer, m’enfin quand on continue de causer alors que la personne te regarde même pas, faut se poser des questions…

 

J’ai fait un tour dans le voisinage, voir si y’avait pas des gens un peu mieux gratinés intelligemment pour causer, et j’suis tombée sur une autre rouquine. Je confirme, elle était déjà moins cruche.

 

Et d’un coup, y’a eu une invasion de mecs. Ariel était même pas encore sortie qu’elle l’a senti ! J’me suis retournée, elle faisait déjà les yeux doux à un blondinet. C’est qu’elle plaisantait pas en agressant la pauvre fille, plus tôt !

 

Et comme y’avait un charmant monsieur tout seul, j’suis allée lui taper causette aussi. Entre les cruches que je devais me taper à la maison, et un mec, le choix était vite fait. Bon, j’ai eu tort puisqu’il était encore plus débile que ses chaussettes, mais passons.

 

J’lui ai proposé de boire un coup, histoire que la pilule passe mieux parce que j’étais bonne pour la dépression.

 

Le problème c’est qu’après un verre, deux verres… on s’arrête plus. Et ça avait l’air de lui plaire.

 

… Mais alors vraiment plus.

 

Même qu’au réveil, j’ai pas rechigné à discuter avec la rouquine. C’est qu’elle avait un joli sourire, en plus… (ou alors j’m’étais vraiment pas remise de l’alcool).

Je dois bien avouer que c’était pas l’idéal. Enfin, la maison passe encore. Mais débarquer dans sa nouvelle vie avec deux autres nanas que j’connais pas, c’t’un peu n’importe quoi. Surtout que sans lac moi, j’étais pas bien. Elles ont accepté de faire faire une piscine, okay, mais bon, ça n’arrange pas tout. Même si je devais dire que c’était un début. Surtout, comment j’allais faire pour trouver le grand amour avec les colocataires ? Entre Elsa qui avait l’air blasée à chaque fois qu’elle nous voyait, et Raiponce qui passait son temps à jouer les gentilles petites femmes au foyer…

 

J’me suis dit que j’avais pas grand intérêt à forcer les choses, du coup j’me concentrais sur ma carrière. C’était pas d’une rapidité fulgurante, mais j’arrivais à gravir les échelons petit à petit. Et puis, pianoter me détendait.

 

Quand j’ai vu passer un joli blonde devant la maison, j’ai pas attendu bien longtemps avant de l’inviter. Avec toutes les têtes que je faisais tourner au lycée, une de plus ou de moins… bon, le tout était de trouver LA personne qui me correspondait et surtout un caractère qui me complétait. Parce que j’me connais, si c’était pour me retrouver avec aussi léger que moi, j’étais pas sortie…

 

L’avantage avec les mecs, c’est qu’un joli sourire les suffit s’ils comprennent qu’ils vous intéressent !

 

Même s’il n’était pas super futé, il était assez mignon pour que je tente le coup. Qui sait, on allait peut-être se rendre compte que ça collait bien ?

 

Le reste du temps, quand je jouais ou ne me baignais pas, je m’occupais surtout de la maison. Faut dire aussi qu’à force de ramener des babioles chez mes parents pour concocter toutes sortes d’inventions, c’était pas le plus difficile.

 

Ce jour-là, j’étais particulièrement joyeuse. Bon, pas dans le genre de l’autre blonde qui donnait l’impression d’avoir été shootée à la positive attitude toute son enfance, mais je sentais que tout allait bien, ce qui était déjà un changement depuis notre arrivée. Et puis je ne pouvais pas décemment faire la tronche, Elsa souriait ! Le truc inespéré.

 

J’en ai profité pour essayer de causer un peu, histoire de marquer le coup. Surtout que j’avais entendu des pétards venant de sa salle de bain, un peu plus tôt, maiiis j’ai pas osé demander de quoi ça venait…

 

Même si ça n’a pas duré longtemps, c’était ça de pris ! Bon le truc c’est que j’étais lancée, moi… heureusement que j’étais pas train de chanter, j’me serais carrément pas arrêtée.

 

Et puis en pleine nuit, j’ai été prise de cours par mon propre corps qui me criait que j’avais pas fait gaffe ! Mais gaffe à quoi ? Ah bah ouais, j’étais enceinte…

 

J’étais pas vraiment sûre de si c’était une bonne chose ou pas. J’veux dire, le blondinet c*n mais sympa et mignon, je le connaissais pas des masses. Moi, c’que j’voulais c’était une jolie love story, trouver ze one avant de penser à faire des mômes. Du coup je suis allée demander conseil à Raiponce sans vraiment savoir si elle était bien placée pour ce genre de trucs. Bon effectivement, tout ce qui lui semblait normal c’était de surtout bien penser à faire de bons repas pour les enfants… mouais okay.

 

Plus je grossissais, plus je me demandais si je devais être heureuse ou pas (entre deux assiettes foutues dans les mains par Raiponce, bien sûr).

 

Alors je me suis dit que le mieux était d’en parler au principal intéressé. Je l’ai invité et quand je lui ai annoncé…
- t’es sûre que t’as pas juste trop mangé ?
Euh…

 

- Non mais touche, tu vas voir, ça bouge ! C’est quand même pas mon estomac qui fait la bamboula.
- Haha… euh… ah bon ?
Okay, vu sa tête, j’ai bien compris qu’il était pas du tout près pour ça. Ou alors c’était à cause de sa façon qu’il a eu de détaler après…

 

Je m’apprêtais à trainer dans les couloirs de la maison sans réel but lorsque je suis tombée sur Elsa qu’on n’avait quasiment pas vu descendre du troisième étage sauf pour bouffer et aller au boulot. Bordel…
- Mais… t’es enceinte toi aussi ?!
- Ben j’te retourne la question !
- Bah j’ai un peu trop bu… et comme j’me sentais seule j’ai réinvité plusieurs fois l’autre débile profond… mais t’es vachement grosse déjà, ça date !
- Si tu sortais un peu plus de ta chambre, tu l’aurais vu j’te f’rais dire !
- C’était l’autre blondinette ? Tu lui as dit ?
- Ouais… et il s’est barré fissa.
- Le petit c*n ! Tu veux que j’ui refasse le portrait ?
- Meuh non voyons…

 

- Hé ben, ça bouge déjà bien là-dedans !
- J’me trouve énorme ouais, qu’est-ce que tu crois. A tous les coups y’en a plusieurs, ça fait la fête à l’intérieur. Pourquoi t’es pas aussi grosse, toi ?
- J’ai fait un test de grossesse fissa, j’sentais venir la **** gros comme une maison. Du coup moi je le savais, mais le temps que mon ventre capte…

 

- Bon en tous cas t’inquiète pas, le p’tit c*n sait pas c’qu’il rate. On va s’serrer les coudes avec nos mômes, et tout ira bien. T’en fais pas, va.
Je rêve ou Elsa me réconfortait ? Qu’elle ait décidé d’être aimable okay, mais tant de love attitude d’un coup, c’était quelque chose. En tous cas j’devais bien avouer qu’elle m’avait rassurée.

Contrairement aux deux demoiselles avec qui j’allais apparemment partager une partie de ma vie, je ne me suis pas arraché les cheveux dès mon arrivée. Bon, je ne les ai pas arrachés tout court, ils sont bien trop beaux. Mais j’me sentais pas si mal dans cette maison. Y’avait même des fleurs ! Dans le désert comme ça, j’aurais pas cru. Oui bon, j’en n’avais pas énormément dans la caboche, même moi j’en étais consciente. Tout ça pour dire que y’avait de quoi me ravir avec de la végétation, des trucs à creuser, et surtout une super cuisine pour bien faire à bouffer !

 

Même si Ariel et Elsa faisaient surtout la tronche ou pétaient des câbles, j’pouvais au moins leur concocter des bons petits plats. Bon, j’étais surtout experte en gâteaux, à force d’en faire chez mes parents à défaut d’être autorisée à faire quoi que ce soit d’autre ; mais comme j’avais rien trouvé de mieux que me lancer dans une carrière culinaire, il fallait bien que j’traîne derrière les fourneaux.

 

Pour passer le temps, j’allais régulièrement rêvasser devant la maison, voir si je croisais pas des jolis garçons. Parce que bon, si j’voulais arriver à fonder une super famille, fallait bien que ça avance cette histoire. Le problème c’est qu’y’en avait pas tant que ça, en dehors des abrutis que les filles avaient ramené à la maison. Du coup j’me suis fait des copines, dont une qui me rappelait la petite Alice des contes avec sa robe bleue et blanche.

 

Au bout de plusieurs heures à traîner, j’ai pu croiser un vieux flippant…

 

… et un gros taré. La mission était donc reportée à plus tard.

 

Surtout qu’en rentrant, j’ai croisé le débile d’Elsa qui passait ses nerfs sur la pauvre poubelle qu’avait rien demandé.

 

J’ui ai demandé illico de la refoutre correctement. Non mais y’en a, j’vous jure !

 

Bref, la vie n’était pas si mal. Je me concentrais dans ma carrière, je passais du temps auprès des plantes, rien de très alarmant mais rien de grave non plus. Jusqu’au jour où Ariel est venue me trouver pour me demander si elle faisait bien de garder le bébé du blondinet abruti qu’elle avait ramené un soir. Bah moi, j’étais pas trop bien placée pour ça mais tant que ledit bébé recevait tout l’amour dont il avait besoin, entre deux trois bon biberons, c’était pas plus mal ! Au moins, ça lui faisait du changement dans sa vie, et pas forcément du négatif. Et finalement un soir, j’ai entendu les cris du petit ! Elle venait d’accoucher, et était complètement épuisée (c’était pas peu dire).

 

Je l’ai foutue au lit et me suis occupée du petit qui pleurait, pour l’aider un peu, le temps qu’elle se reprenne.

 

Puis je les ai laissés dormir jusqu’à ce qu’elle nous appelle, Elsa et moi, pour nous présenter officiellement le bout de chou ! Polochon, qu’elle l’avait appelé.

 

La vie a repris son cours avec le bambin ! De mon côté, je montais dans les échelons de mon job. On m’avait demandé d’apprendre les bases de la mixologie histoire d’être polyvalent, du coup j’m’y suis mise sans trop rechigner.

 

J’ai essayé de me replonger dans ma quête à l’homme parfait, mais le nouveau que j’ai croisé m’a carrément fait pleurer avec ses histoires de lamacorne à poids roses qui dévorait des chats, alors je repasserais… non mais des chatons, quoi !

 

Du coup je me suis concentrée dans le petit jardin que j’arrivais à faire pousser et entretenir, ça me détendait. Surtout qu’Elsa nous a fait la surprise d’être également en cloque (à force de rester au troisième étage, aussi…) donc le temps de tranquillité n’allait pas durer longtemps… non pas que j’aimais pas les gosses, mais ça faisait beaucoup de changements imprévus d’un coup. Qu’est-ce qu’elles allaient bien réussir à inventer, la prochaine fois ?

Les choses étaient un peu moins tordues qu’au début. Bon c’est sûr qu’avec le temps, on s’y fait quoi. J’avais réussi à discuter un peu avec Ariel en découvrant qu’elle était pas si cruche que ça. J’ai réussi à parfaire mes peintures et à ne pas craindre au boulot ! J’étais particulièrement fière de l’une d’elles, du coup j’ai décidé de l’offrir à Ariel comme ça allait plutôt bien avec sa chambre.

 

Mais comme elle dormait, je l’ai installée discretos’ pour qu’elle ait la surprise au réveil. Ah ben ouais, quand on se rend compte que j’suis pas aussi tyrannique que j’en ai l’air, ça fait un choc.

 

Et comme j’étais bien partie dans mes créations, c’est vrai que j’ai eu du mal à me détacher de mes chevalets.

 

Jusqu’au jour où mes toilettes m’ont appelée pour autre chose que les commissions habituelles. Et là j’étais genre… dingue. J’ai piqué une crise contre les chiottes qui n’ont pas eu de meilleure idée que d’envoyer des pétards en veux-tu en voilà. Je les ai traitées de tous les noms, en sachant bien sûr qu’elles n’y étaient pour rien, les pauvres… n’empêche qu’il restait un problème de taille : j’étais enceinte de ce gros plouc qui m’avait pas retenue de boire ?!

 

Ben… ouais. Du coup j’suis restée au troisième étage pendant un moment, descendant pour le minimum syndical, avant de croiser Ariel qui était dans le même état que moi… J’ai pas capté comment on en était arrivées là, mais soit. J’avais eu le temps de réfléchir, au lieu de réagir comme je l’avais fait toute la vie. RE-LAX ma fille. J’ai relativisé, et j’ai repris mon train train quotidien. Hors de question que j’fasse débarquer l’autre crétin, j’étais même pas sûre qu’il avait compris c’que j’ui disait au téléphone. Et finalement, Ariel a eu son bébé ! Un joli petit garçon. Du coup j’ai voulu l’aider à s’en occuper, surtout pour m’aider moi, et me préparer pour l’arrivée du mien… j’devais dire que c’était pas tant déplaisant.

 

Puis bon, la pauvre en arrivait à devoir siester sur le canapé, ça me faisait un peu de peine, pis faut le dire franchement ça me foutait aussi la trouille sur mon état futur.

 

Plus je grossissais, plus j’peignais des trucs à gerber… ouais ouais, des arbres, des fruits, des jolies petites choses en sommes, plutôt le truc qui ferait sauter Raiponce de joie.

 

J’vous jure, j’devenais de plus en plus niaise, c’était flippant.

 

- Alors comment ça va ? t’arrives à te reposer comme il faut ?
- Doucement mais sûrement ! faut bien faire rentrer les sous. Ils sont bien gentils les parents avec la belle baraque mais c’était une grosse connerie de nous laisser comme ça… enfin. Ça va, ton bidou ?
- Oh bah ça gigote, j’me sens bien grosse mais j’ai l’impression que ça me fait pas tant de mal que ça…

 

Sans dec, j’avais peur pour mon joli corps après ça. Et on allait bientôt savoir ce qu’il en était puisque j’ai été prise de contraction pas bien longtemps plus tard… bordel que ça fait mal ces machins là ! Plus jamais !

 

Et finalement, ma fille est née. Petite Anna 

Je suis illico allée l’annoncer à Ariel qui était ravie pour moi !

 

Et puis comme ça me travaillait (puis surtout qu’en me regardant dans le miroir, j’ai fait un bond) j’en ai profité pour lui demander si elle me trouvait pas un peu… bouffie. Surtout les hanches, mon dieu.

 

- Sérieux ? Et le ventre ?
- Non non j’te jure, t’es très bien ! Enfin, t’as peut-être pris un peu plus que moi, mais franchement j’te trouve toujours super !
- Euh… merci ?
- Ben faut pas rougir ! ça se voit trop sur ton teint pâle en plus. Faudrait penser à changer ces fringues, tu crois pas ? Enfin, t’inquiète pas, t’as pas de quoi t’en faire… je t’ai jamais trouvée laide en tous cas.
- … c’était pas la question, mais merci encore.
- Mais je t’en prie…

 

Euh… KEUWA ?!

 

Honnêtement, j’avais pas vraiment compris c’qui venait de se passer… mais pour la forme, j’suis allée courir pour oublier.