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Comme je disais donc, Fusain avait trouvé sa muse. Mais genre, tellement qu'ils faisaient ça au milieu de la route.
Ou plutôt : tellement qu'il la demandait en mariage carrément devant la porte cracra de la maison.
Clair qu'y'avait plus glamour, mais elle avait quand même l'air ravie, la Eugénie.
Et de jeunes fiancés, que c'était beau !
Fusain était aux anges, du coup il a eu une promotion. Trop efficace dans son job quoi, ça aide d'être heureux. Bon, après on dira rien sur le rose de sa tenue quoi.
Ça a même inspiré sa soeur qui a elle aussi eu l'air de trouver sa moitié... en Ludivine.
Et comme ça servait à rien d'attendre, ils ont installé une petite arche et ont fait tout ça entre eux, dans un coin du terrain. Et oui, le budget c'était pas encore ça.
C'était franchement trop chou ! En plus le bar était juste à côté, ça tombait bien. Et puis vu la tronche de Lara, je sentais que y'allait y avoir de la boisson. Non mais franchement, observez sa tête un peu, j'en ai usé des petites culottes... les sims m'étonnent encore.
Le souci c'est qu'après, c'était pas la même expression, et qu'elle n'annonçait rien de bon. 'Voyez de quoi que j'cause, ou bien ?
Ouais. Au moment où les filles passaient sous l'arche à leur tour, Fred a décidé qu'il était temps de rempiler. Alors autant que Sam clamse après son propre mariage était une chose, mais que Fred le fasse PENDANT, ça m'a dépassée. SANS DÉCONNER QUOI.
Ambiance.
Le mieux, c'est quand madame Nazgûl est arrivée. Genre "continuez continuez mes braves gens, je ne fais que passer". Okay.
Bon, au moins ça n'a pas trop perturbé les d'moiselles qui ont confettilloné de bon coeur.
J'ai même pu en tirer un screen assez remarquable... ça, c'est du mariage, jeunes gens.
Enfin bref, ça a quand même versé une petite larme après ça, on n'est pas des bêtes quand même.
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De temps en temps, Aphrodite tentait des rapprochements auprès de mes filles. Bon, rapprochements du type lavage de cerveau ou j’en sais rien, mais pas comme vous le pensez hein. J’imagine.
Orithye, bien éduquée qu’elle était, essayait toujours de l’ignorer au mieux. Même quand elle se mettait à la suivre à la trace, on s’arrangeait pour qu’elle laisse tomber. Non mais franchement, flippante qu’elle était !
Quand Hadès était trop crevé pour faire trois-cent longueurs histoire de surveiller les filles, c’est moi qui prenais la relève en allant m’occuper du jardin. Au moins, j’étais à proximité.
Pendant que madame continuait de s’empiffrer en pensant que quelqu’un allait s’occuper ensuite de son assiette sale. Maiiiis bien sûr.
Le point positif, c’est qu’elle mangeait au point d’en avoir mal au ventre. Ouais, là, je riais.
Quand elle a voulu taper la discut’, rien que la tête d’Hadès en disait long sur notre envie de tailler le bout d’gras avec elle. Qu’il était bien, ce petit.
- Ecoute ma grande, j’vais t’expliquer un truc…
- Serais-tu de bonne humeur ?
- Du tout ! Alors voilà, comme je te l’ai déjà dit, j’apprécierais que tu arrêtes de stalker mes gosses.
- Mais on vit sous le même toit…
- La faute à qui ? Bref c’est pas la question, juste, laisse-les tranquilles, pour la quinzième fois !
- Ça fait pas quinze fois que tu me le dis.
- Hé ben là je recommence, tu vois ! Du coup… ben fous-leur la paix !
- Roh ça va, ça vaaa, t’énerves pas !
- …
Bon, elle avait l’air de dire « oui oui » comme ça, mais elle n’est pas restée dans son coin pour autant. A chaque truc qu’elle pétait, elle appelait Hadès à la rescousse parce qu’il était évidemment hors de question qu’elle s’abaisse à la réparation.
Sauf que dès qu’il s’y mettait, elle l’engueulait de plus belle parce qu’il était soit disant trop lent, et qu’il foutait de l’eau partout…
Mais je crois que le must du must, c’était quand elle se mettait à causer à un objet.
D’un coup, elle avait des visions de je sais pas trop quoi…
Et pis elle s’énervait. Schizophrénie aiguë, ou comment quoi t’est-ce ?
Pour décompresser, Hadès passait souvent ses nerfs sur la maison de poupées des filles. Pas top, mais c’était un moyen comme un autre… tant qu’il ne tapait pas sur ses sœurs, hein.
Sœurs qui se « protégeaient » souvent entre elles, comme Ariane vérifiait bien qu’Orithye mangeait à ses côtés plutôt qu’à ceux de la grognasse.
Et puis ce qui devait arriver arriva. Non pas que j’allais accoucher, mais j’avais évidemment dégueulassé la chambre des enfants. Bon, j’allais accoucher aussi, mais c’était un peu moche quoi.
J’ai donc eu un petit Zeus !
Le souci c’est qu’Aphrodite profita de ma pause-pipi pour aller lui retourner le cerveau dès le plus jeune âge. Bon, je savais pas si elle allait faire beaucoup de dégâts avec des grimaces, mais je me méfiais.
Avec un peu de chance, elle allait bientôt découvrir la joie des cris et des couches, et ça allait la chasser de la maison. Enfin, c’était un bien mince espoir quand même. Et puis Hadès a terminé sa scolarité…
Me laissant seule avec la marmaille à surveiller. Au moins il était content, il allait partir de cet enfer…
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- Maman, la dame blonde elle va rester vivre à la maison ?
- Faut croire, ouais…
- C’est pas toi qui décide ?
- Pas avec elle. Bon, les filles, écoutez-moi bien…
- Mais j’suis en plein dans mes devoirs, là…
- C’est pas grave, ça attendra.
- Okay…
- La dame qui va rester avec nous, elle s’appelle Aphrodite, et ce n’est pas quelqu’un de gentil. Si vous pouvez éviter de lui adresser la parole ou même de la croiser, faites-le. D’accord ?
- Mais pourquoi ?
- Juste, faites-le.
- Si t’insistes…
Bon… topo pour les filles, c’était fait. Par contre pour ce qui était du quotidien, c’était la galère assurée. Pendant que je faisais la vaisselle…
Madame s’amusait sur l’ordinateur. Ptètre qu’elle se foutait de ma tronche auprès de ses autres potes déessiques réincarnées, qui sait.
Quand je me tuais le dos dans le jardin…
Madame s’empiffrait.
AU MOINS, ma cuisine lui plaisait. Manquait plus qu’elle balance tout par terre.
Et puis évidemment, elle se prélassait dans MON lit.
Ce qui me rassurait un peu, c’était la maturité et l’habitude qu’avaient Hadès et Ariane par rapport aux jumelles. Très tranquilles, ils avaient bien capté que y’avait un souci et que le mieux était de ne pas se frotter à la blondasse.
Du coup, le week-end ils arrivaient à choper les filles avec eux pour s’éloigner de tout endroit où pouvait se trouver Aphrodite. Ça causait, nageait, et mangeait même à la piscine.
Même si Hadès avait un look d’irresponsable (oui, j’aime entretenir les clichés avec mes gosses), j’étais assez rassurée en le sachant avec elles.
Le problème c’est qu’Aphrodite trouvait toujours le moyen de s’incruster de partout…
Je sais pas si elle prenait réellement du bon temps tout en essayent d’écouter la conversation des enfants, mais en tous cas son regard robotique faisait gravement flipper.
Puis bon, je supposais que ne rien foutre de ses journées devait vraiment être crevant…
Parce qu’elle en arrivait à squatter aussi le canapé.
Bon après, je m’en formalisais pas s’il fallait faire du bruit dans la cuisine, hein. N’abusons pas.
Au moins, quand la grognasse était en bas, les enfants étaient en haut. Avec la « protection » de Séléné qui passait dans le coin, qui plus est.
Au final, c’est moi qui me retrouvais à supporter Aphrodite qui prenait un malin plaisir à me reprocher le moindre truc de travers, avec le sourire. Comme ce jus d’orange qui était trop acide, alors que j’y pouvais rien si la bouteille n’était pas à sa convenance.
Alors je me levais l’air de rien, pour aller manger ailleurs. Qu’elle reste avec son acidité pour compagnie !
Des fois, je me disais que je faisais tout aussi bien de cuisiner n’importe comment, voire empoisonner les plats, puisqu’elle bouffait toujours tout les yeux fermés, tant que j’étais à son service.
Mais je me ravisais parce qu’elle était magique. Faites le calcul sur l’impact que ça pouvait avoir sur elle… Du coup je me résignais avec une bonne nuit de sommeil. Auprès des enfants, bien sûr.
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Quelques minutes après avoir pondu les jumelles, alors que je faisais popo, j’ai lévitationné. Enfin lévité. Bon, j’ai évité personne hein, mais y’a un truc qui m’a chopée pour faire un p’tit tour dans les airs, quoi.
Ish ! J’étais devenue une adulte, une vraie. Non pas que j’étais une jeunette, surtout avec tous ces gosses, mais maintenant c’était officiel : j’avais des petites rides.
Et le meilleur dans tout ça, c’est que je m’approchais un peu plus de la retraite. Et qui disait retraite, disait passage du flambeau !
On commençait à aménager un peu plus la maison, comme je passais mon temps sur les bouquins et le jardin. Accessoirement, j’en avais marre de retarder l’échéance simplement à cause de la pseudo-menace nommée Aphrodite. Les murs vides, c’était moche. En plus il manquait des trucs pour occuper les gosses. Une fois l’échiquier acheté, Ariane s’est jetée dessus.
Et moi du coup, ben j’enchaînais. Je l’ai attiré directement dans la piscine, celui-là ! C’était aussi une bonne méthode, de draguer en maillot de bain.
Le résultat ne s’est pas fait attendre bien longtemps !
Le seul truc, c’est qu’il ne m’a pas vue à travers les vitres et que j’avais beau l’appeler pour lui annoncer, il préférait s’occuper des jumelles.
Jumelles qui ont évidemment fini par grandir.
Et voilà les choupinettes, que j’ai laissées se démerder avec leurs tenues. Ino à gauche, Orithye à droite.
Et comme il ne fallait pas espérer si longtemps… on a eu une visite assez sympathique, un soir venu. Vouaip.
- Encore à poil ?
- … Bonsoir Aphoride, mais que nous vaut donc ce très cher plaisir ?
- Te fous pas de moi.
- Non mais on t’as pas vue depuis la construction de la nouvelle maison, alors j’m’attends à tout. Et puis laisse mes sous-vêtements tranquilles, tu sais bien que j’vais pas en changer.
- Bon ben si t’as rien de spécial à communiquer, j’me rentre.
- Ben moi aussi.
- Et tu vas où comme ça ?
- Ben chez mon nouveau chez moi, pardi !
- … De comment quoi t’est-ce ?
- Ben oui regarde, pouf, y’a mes affaires là !
- … Ah oui non mais ça va pas être possible, ça. Du tout du tout.
- Le truc, c’est que je te demande pas vraiment ton avis.
- Alors les filles, ça vous dit que j’vienne m’amuser avec vous ?
- Hé ho, tu causes pas à mes gosses comme ça hein ! En plus j’suis sûre que tu sais même pas comment elles s’appellent…
- Ben si, c’est tweedle dee et tweedle dum, non ?
- … hé ben ça va être fun.
- Mais tutafey !
- Mais attends, tu vas me bouffer une place dans la baraque !
- Ben ouais.
- Non mais t’es sérieuse ?!
- T’es redondante là, quand même.
- Okay ben y’a pas moyen, tu dors sur le canap.
- Que dalle, je prends ton lit moi ! Tu vas pas faire dormir une déesse sur le canapé parmi la marmaille qui part à l’école, si ?
- Ben faut croire que j’ai pas le choix.
- Bon. J’ai faim.
- Non mais tu crois quoi, j’vais pas me bouger le fion pour toi. Trouves-toi un truc dans le frigo, moi j’vais investir un lit chez les gosses.
Non mais…
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Et le récap actuel des enfants d'Astéria :
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