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Commençons gaiement par l'évolution du visuel des jolies voisines. Parce que Fusain, j'vous avoue qu'il sait pas trop qui choisir, vous allez peut-être pouvoir l'aider. Madame n°1, Ludivine de son prénom, était celle avec qui il discutait souvent, et celle qui avait des lunettes. mais ça, c'était avant.
Et puis sa soeur, Eugénie, est celle qui attendait la saint-glinglin. Je sais pas trop si elle a fini par trouver ce qu'elle cherchait, mais au moins elle a repris son chemin.
Du côté de la petite famille, Fred continuait d'épater la galerie par ses talents culinaires. Il avait un peu ralenti la cadence sur les promotions mais il semblait bien s'amuser. (vous les avez vus, les poissons ?)
Aaah, c'est qu'il était tout fier ! Bon, moi aussi. On n'en fait pas souvent des beaux gosses si beaux gosses en étant si doués en cuisine. Si ?
Je vous cache pas que j'avais du mal à faire monter en grade la d'moiselle Lara aussi, qui passait son temps à essayer de peindre et à s'occuper du jardin, entre deux pipis et deux assiettes. Du coup, pour lui faire faire du sport en plus, c'était mal barré. Alors les hanches... Elles ont fait BOOM.
Et puis bon, niveau caractère ça s'arrangeait vraiment pas.
Du côté de Fusain, il était toujours très à fond sur son physique. Il devrait embarquer sa mère dedans, mais bon.
Au moins il aura réussi à convaincre son père de s'y mettre.
Plus dur pour les filles par contre, surtout plongées dans leurs devoirs. D'ailleurs Aquarelle se foutait régulièrement de la tronche de Pastel à cause de ses propres facilités quand sa soeur trimait sur son cahier. Allez Pastel, ça va bien s'passer.
Vous pouviez d'ailleurs comparer le caractère des trois gosses rien qu'à leur façon de revenir du lycée. Fusain était clairement déterminé, à quoi par contre, mystère ; Aquarelle était fière d'elle, et Pastel avait une allure décontractée, pas angoissée du tout par une possible mauvaise note.
Les devoirs, ça commençait à passer bien au-dessus de Pastel, soit dit en passant. Elle passait plus de temps à se foutre de la tronche de sa mère qui se tapait des crises de schizophrénie qu'à corriger ce qu'elle avait fait faux.
Mais on pouvait quand même pas trop lui en vouloir, parce que la petite avait trouvé sa voie ! Elle avait décidé d'écrire des bouquins pour enfants, déjà parce qu'elle aimait écrire, hein, voilà voilà, mais aussi parce qu'avec la fibre créative hérité de sa mère, elle allait aussi pouvoir les illustrer. Pas con, hein ? Du coup, ça râlait pas trop sur le manque de faisage™ de devoirs.
Comme Aquarelle était irréprochable, restait plus que Fusain sur qui on pouvait éventuellement passer un savon. Même quand il mangeait, Fred était là à attendre de voir s'il allait critiquer sa cuisine, si si.
Bon, irréprochable, c'était finalement un grand mot quand même. Parce que, UNE FOIS, elle est rentrée du lycée... même moi j'ai pas compris ce qu'il s'était passé. Toute crasseuse, qu'elle était.
Comme était toute triste, ses parents lui ont offert un violon, histoire de voir si elle pouvait avoir une autre passion que faire ses devoirs et bien se présenter.
Finalement, elle avait bien l'air de kiffer. Le problème c'est qu'elle devait bien commencer quelque part, et que ça faisait mal aux oreilles et tous les autres orifices sensibles. Du coup, je l'ai déplacée un peu plus loin...
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Quand Clarke est rentrée, elle a d’abord trouvé son père passant un savon à Dana à cause de l’heure à laquelle elle rentrait. Bon, je savais que ma fille ne faisait rien de grave et adorait se balader la nuit pour être tranquille et regarder un peu les étoiles, mais je ne pouvais pas lui en vouloir de s’inquiéter.
Finalement, nous nous sommes trouvées avant que Lincoln en fasse de même avec elle.
Comme j’ai senti qu’elle avait besoin de parler, je lui ai proposé de s’allonger un peu dans le calme de la nuit.
Alors elle m’a raconté sa soirée. Si j’ai d’abord été partagée entre l’envie de rire face à l’innocence de la situation, et le désir de protéger ma fille d’une éventuelle peine de cœur, j’ai fini par trouver ça tellement romantique (surtout de la part d’un ado, hein) que j’ai été réellement heureuse pour ma Clarke.
- Tu sais, même s’il y a eu de l’amour, pour ton père et moi ça a été beaucoup plus… mécanique. Profite, ma fille. C’est beau ce que tu vis.
- Merci maman…
- Oh tiens ! C’est pas l’Arche ça ?
- Qu’est-ce que j’en sais, j’y ai jamais mis les pieds.
- C’est pas faux.
Bon, techniquement je ne m’en rappelais pas non plus, et puis ça ne changeait pas le fait qu’on pouvait éventuellement la reconnaître d’ici. Jusque-là, je n’y avais jamais vraiment prêté attention. Nous ne savions même pas s’il y avait encore des gens à bord, du moins vivants…
Le lendemain, Clarke était tellement requinquée que, croyez-le ou non, elle était en pleine réflexion sur comment arriver à battre Dana aux échecs.
Qui d’ailleurs ne comprenait pas comment elle arrivait à se faire avoir.
- Mais… attends attends.
- Aaah mais comment t’as fait ?!
- Héhéhé.
- Relaxe soeurette, c’est qu’un jeu !
Ouais, elle était vraiment en forme.
Pour ma part, j’alternais entre confection de meubles et détente sur toile, histoire de ne pas devenir chèvre. C’était fou ce que je pouvais améliorer en matière de créativité d’ailleurs. On était allés jeter un œil à « l’entrepôt papèterie » et on avait ramené des bricoles plutôt utiles.
Et puis un matin, le berceau d’Aileen s’est mis à tanguer. Alors, ALORS CES YEUX ?!
Bon ben non, loupé. Mes jolis yeux bleus mourront avec moi, pivoilà !
Pour le coup, elle était encore bien différente de ses sœurs. Plutôt garçon manqué, même carrément, ça allait swinguer dans la maison.
Au même moment, Clarke posa nonchalamment un gâteau (aux fraises !) sur la table, avant de repartir.
- Allez, c’est l’heure des bougies les clones.
- Jumeaux, pas clones.
- C’est pareil.
- Bon, ben je t’en prie Noah !
- Mais non, je n’en ferais rien, souffle donc ma chère Rose !
- Bon, ben si tu insistes ! C’est parti mon kiki !
Du coup, on a eu droit à un soufflage de bougies…
Et à un bouffage de confettis.
Bon, moi c’était pas mieux, j’avais carrément des gommettes sur la tronche. Et j’étais à fond mais genre à fond, soit dit en passant.
Et après un tour parmi les fringues qui traînaient, on avait droit à… ça. Quelle joie de vivre, ces ados !
Alors okay, je les ai félicités, mais la tenue de Rose… comment dire. Tout était trop court.
- Euuuuh dis… ça va, là ?
- Mais ça va ma chère maman, et toi ?
- …
Il allait falloir que j’fasse attention, moi. Okay il f’sait chaud, mais c’était pas une raison.
Comme on n’était pas les seuls à fêter des anniversaires, les filles ont été invitées chez les Bétas pour celui du petit Korben ! Où Clarke a pu retrouver Caleb d’ailleurs.
Un, deux, quinze !
Bon par contre, je vous avoue je ne sais pas trop à quoi il ressemble, puisque les grands ont été occupés à autre chose, dirons-nous. Du coup, j’ai pas vraiment pu avoir une description de la part de Clarke, et Dana, je ne savais pas où elle avait disparu.
Ce que je sais par contre, c’est que les jumelles ont à leur tour sauté de leur berceau. J’peux vous dire qu’elles sont blondes, mais j’me mouille pas trop en avançant ça.
De l’autre côté de la rue, ça ressortait de la tente avec une banane jusqu’aux oreilles. Faut que j’vous fasse un dessin sur ce qui a pu s’passer à l’intérieur, ou… ?
Bref, ça a dû leur retourner le cerveau dans le bon sens parce qu’ils nous tous un peu sifflés pour squatter.
- Bon, les gars ! J’ai pensé qu’on pouvait tous se mettre à suer un peu pour creuser et nous improviser une sorte de lac… piscine… qu’est-ce que vous en dites ? … Les gars ?
Okay, Grim avait pas vraiment réussi à capter l’attention du groupe, mais il faisait tellement chaud qu’on a finalement sauté sur sa proposition.
Et les dames Alphas ont été les premières à plonger à l’intérieur ! On a attendu que tout soit fini quand même, si si j’vous jure. Okay les mecs avaient plus mis la main à la pâte que les demoiselles, mais on a respecté leur travail. Pis c’est pas parce qu’on n’avait pas creusé qu’on n’avait pas chaud.
- Bon alors Lexa, laquelle de tes filles va épouser mon Kitaï ?
- Hein ?
- Qu’est-ce qu’elle raconte celle-là ?
- ‘Tention à comment tu m’parles toi !
- Non mais dis, c’est pas l’agence des mariages arrangés ici !
- J’suis avec ma fille sur c’coup-là.
- Surtout que bon, Clarke est déjà avec Caleb, Dana ici présente pourra parler pour elle… c’est pas le marché mes enfants, ma grande. Je sais que t’as pas de filles faut pas couver tes garçons comme ça pour autant.
- Bon, t’as pas tout à fait tort…
- Aprèèèès, bon, y’a bien Rose qui capte rien à ça encore, maiiiis…
- Maman…
- Vraiment ?
- Ouais ! Par contre j’espère que ton Kitaï il sait prendre les coups émotionnels dans la tronche, parce que ma Rose, elle prend pas les gens avec des baguettes !
- Ça devrait pouvoir le faire…
- Tu parles, quand Clarke l’a remballé il avait l’air d’un chien battu…
- Faut bien que jeunesse se fasse !
- Haha, Rose elle va rien comprendre !
- Tu peux parler toi, tu feras moins ta maligne quand on va décider de te maquer avec je sais pas qui !
- …
Celle qui rigolait pas non plus, c’était Clarke, qui était évidemment en manque de Caleb. Ces jeunes !
Bon, ce fut tout de même une bonne journée parce que mine de rien, il avait de la tronche, notre lac slash piscine !
Et puis c’était pas fini, parce qu’après ça, ça a fait PLOP chez les colorés !
Alyssa et Elizabella étaient deux jumelles magnifiques, ayant hérité des cheveux de leur mère. Pas trop déçu, Grim ? Allez, Eli avait quand même ses yeux à lui.
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"Arbre" mis à jour !
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Bonjour, bonsoir !
J'ai décidé (suite à un tweet du compte des Sims) de faire la liste des prénoms utilisés chez mes familles simsiennes ! Bête ? Inutile ? Tant pis, j'aime faire ce genre d'inutilités pour délirer :D
Je tiens à préciser que j'aime être originale et que je n'apprécie guère qu'on pioche dans mes prénoms pour trouver des idées pour soi. Il y a d'ailleurs certains prénoms qui ont été inventés de toutes parts par mes soins. Pour le reste, c'est essentiellement pris dans des séries/films que j'affectionne, ou parce que je me suis posé des contraintes.
Si vous voulez piocher dans ma liste, ce serait cool de me laisser un petit commentaire ou vous arranger pour que je ne tombe pas sur vos sims ;) Bon, sauf pour les prénoms "classiques" évidemment !
(Je ne prends pas en compte les noms donnés par le jeu pour les sims dont je me suis servie et ceux qu'il a généré pour des branches de familles que je ne jouais pas).
Chez mes fruits : Pomme, Abricot, Clémentine, Potiron, Prune, Pastèque, Kiwi, Cerise, Pêche, Nectarine, Ambroise, Tristan, Framboise, Cassis, Myrtille.
Chez mes bleus : Neytiri, Eytukan, Grace, Mo'at, Lonataya, Kali'weya, Yerik, Joaquin, Arod, Aquata, Toruk, Lenay'ga, Vhalia, Banshee, Neliena, Nathanaël.
Chez mes colorés : Lara, Fusain, Aquarelle, Pastel, Ink, Papyrus, Hiéroglyphe, Cali(graphie), Plume, Harmonie, Symphonie, Gouache, Indigo.
Chez ma BD : Hope, Hugh, Luke.
Chez mes 100 bébés : Héra, Hermès, Apollon, Gaïa, Athéna, Héméra, Dionysos, Déméter, Chronos, Poséidon, Hélios, Artémis, Hestia, Ether, Crios, Phébé, Astéria, Persès, Arès, Hypnos, Pontos, Ananké, Pallas, Séléné, Mnémosyne, Hypérion, Céos, Hadès, Ariane, Ino, Orithye, Zeus.
Chez mes amnésiques : Lexa, Lincoln, Clarke, Dana, Rose, Noah, Aileen, Finn, Anya, Caleb, Korben, Cora, Carly, Savannah, Ezra, Cypher, Joss, Jiana, Octavia, Sully, Kitaï, Ephram, Cléophée, Grim, Alyssa, Elizabella.
Chez mon invasion : Gamora, Hayden, Auruma, Ketera, Arkano, Lajana, Komito.
Chez mon apocalypse : Judie, Cloud, Seraelle.
Chez mes fées : Andafae, Cassian, Revan.
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Dana était très à cheval sur sa ligne. Elle trouvait qu’on « ne foutait » rien et qu’il était donc trop facile de se laisser aller et grossir. Ce qui était assez paradoxal avec le fait qu’elle était d’accord sur un point : on n’avait pas le choix de tout faire nous-mêmes, suer pour créer des choses, marcher loin pour être tranquille, bref, elle reconnaissait la vie à la dure sans l’aimer. Pas très différent de quand elle était enfant, finalement. On avait donc souvent droit à Dana qui mourait sur le tapis de course…
Alors que Clarke faisait la seule chose qui ne l’embêtait pas trop : creuser, pour changer. Hé oui, Clarke était censée être la délicate, hein.
Pour ma part, j’étais surtout plongée dans l’échiquier que j’avais réussi à construire et que Rose m’avait demandé à la base. C’était pas fastoche, mais je sentais que c’était important.
En tous cas, Dana se sentait plus à l’aise dans la réflexion que ça demandait plutôt que dans la construction de meubles.
Alors je me creusais les méninges…
Jusqu’à être heureuse de trouver comment faire…
Et de me rendre compte que non, Dana me battait de toute façon. Bon, au moins, ça me rassurait sur l’état de santé mentale de ma fille.
Bon, sauf quand elle agressait limite Kitaï qui arrivait dans le coin…
Là, je l’avoue, je me demandais ce qu’il se passait dans sa tête.
Surtout que, le pauvre, voulait simplement savoir où se trouvait Clarke.
- Hey Kitaï ! Comment ça va ?
- Ben super ! Ça te dirait qu’on aille s’promener ?
- Ah mais non j’peux pas, trop occupée tu comprends ! Et tu saurais pas où est Caleb par hasard ?
- Euh…
Ouais, les problèmes d’ado dans toute leur splendeur. Vous en faites pas, il s’en remettra le Kitaï ! Après je disais ça, mais quand ça allait être à mon Noah de faire face à ces difficultés de la vie, j’allais certainement moins prendre ça à la légère. Mais pour le moment, il restait mon garçon adoré. D’ailleurs, lui aussi avait succombé à l’appel de l’échiquier…
Mais comme ça l’emballait pas plus que ça, il passait surtout son temps à arbitrer les parties de ses sœurs quand ça sentait le crêpage de chignon.
Certains jours, il se faisait embarquer dans leurs escapades, même si ça ne plaisait que moyennement à tout le monde. Quand ils rentraient, je ne savais dire s’ils faisaient la tête parce qu’ils se sentaient seuls au monde, parce que c’était trop plein de bébêtes, parce qu’ils étaient fatigués…
Souvent, je les entendais piailler sur les suppositions qu’elles faisaient quant à leur prochaine sortie. Entre les futures découvertes d’objets et possiblement de civilisations cachées, ça y allait bon train.
- Vous savez, y’a aucun beau mec qui va surgir de nulle part pour vous emmener sur son cheval blanc vous épousailler au clair de la lune, hein.
… Et bien souvent aussi, Rose prenait soin de mettre fin à leurs rêveries, en étant toute fière d’elle.
Ce qui me faisait bien rire, du fond de mon frigo que je réparais un jour sur deux.
Ouais, je m’afférais constamment dans la maison. Pour construire, améliorer, réparer… je leur avais même confectionné une espèce de jeu en bois sur lequel fallait lancer des bouts de fer, histoire de changer un peu de l’échiquier de temps en temps. Ça plaisait à Dana qui se révéla encore une fois plutôt douée.
Quand elle ne regardait pas juste après si les autres campeurs avait loupé son exploit ou non.
Et pour continuer sur le sujet des animations, Rose avait pris la relève de ses sœurs en ce qui concernait l’intérêt pour le dessin. Lorsque son père lui a demandé confirmation sur l’endroit où Clarke avait originellement trouvé l’entrepôt avec les cartons remplis de cahiers et autres affaires de bureau, elle a pu lui apprendre qu’il y avait en fait deux bâtiments : un petit avec les cartons, et un second qui avait la moitié de son toit cassé et recouvert de verdure, qu’ils n’avaient pas réussi à ouvrir. A inspecter…
Comme vous mourrez certainement d’envie de savoir comment s’en sortent les colorés et surtout quel est le sexe de leurs bébés brailleurs, sachez qu’après leur avoir laissé le temps de profiter de leur petite famille, nous avons fini par débarquer chez eux pour les présentations officielles.
Non sans une Cléo complètement shootée à la vitamine C pour faire bonne figure.
Nous avions donc là des jumelles, répondant aux noms d’Alyssa et Elizabella, directement envahies par Anya et Savannah.
Quand ça n’était pas les jumeaux de la première génération qui gagatisaient devant elles. Au moins, Octavia pouvait passer son manque de fille comme ça.
Ça lui redonnait le sourire, et j’en étais bien heureuse. Quant à Lincoln, il en profitait pour glisser à Anya que Clarke cherchait son fils depuis plusieurs semaines sans arriver à mettre la main dessus…
Alors forcément, quand on parlait du loup…
- Ben… T’étais où toi ?!
- Pardon, j’ai été très pris par un truc ces derniers temps…
- Quoi, comme truc ?
Ouais, il était donc assis là tranquillement, avant d’inviter ma fille à le suivre, parce qu’apparemment, c’était « enfin prêt ». A ce qu’elle m’a raconté, en tous cas.
Il l’a emmenée dans un coin du désert un peu plus vert, ou d’anciennes structures étaient toujours intactes.
- C’est bien beau tout ça mais… pourquoi ?
- Voilà… je savais pas comment te le dire. Du coup, je me suis dit qu’un signe parlerait mieux que moi.
- … Me dire quoi ?
- Déjà… je suis désolé de ne pas m’être pointé au campement ces derniers temps, enfin en dehors de chez moi… ma mère m’a dit que tu me cherchais.
- Ben ouais ! J’ai pas compris où t’avais disparu…
- J’étais ici… à faire ça pour toi.
- Ça quoi, exactement ?
- J’ai fait pousser des fleurs. Bon, comme ça, ça a l’air con je sais. J’ai trouvé les graines, j’ai entretenu les pousses, jusqu’à ce qu’elles donnent de vraies plantes. Et je les ai disposées… en forme de cœur. C’est… c’est pour toi, en fait.
Mignon, hein ? Elle a une très bonne mémoire ma fille. Après ça, et avant qu’elle ait vraiment pu réagir, il a tenté le tout pour le tout. Quel homme, ce Caleb ! Romantique et fonceur, j’pouvais pas espérer mieux.
Il n’a pas pu cacher sa joie longtemps, même si ma fille était plutôt du genre deux d’tension.
Après ça, elle s’est plus ou moins barrée en courant pour venir me raconter. Avec une banane certaine sur la tronche, parce que même si elle ne l’avouait pas encore, c’était exactement pour ça qu’elle avait fortement ressenti le manque de Caleb sur le campement…
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