• Chapitre 23 - les fruits

    Lorsque j’ai eu terminé de m’occuper du jardin (je savais pas vraiment si c’était fun ou pas, ce machin là…) j’ai vu Samuel traîner devant la maison avec une petite mine.

    Chapitre 23

     

    Je l’ai invité à venir à la maison pour se changer les idées et m’expliquer un peu ce qui lui arrivait. Alors, certes, cher jury, nous nous étions rencontrés très peu auparavant. Mais moi, je l’aimais bien (pour le peu qu’on s’connaissait) et surtout, je me rajeunissais pas ! Pourquoi donc cracher dessus ? C’était pas un laideron, en plus. Bref, il m’expliqua que ses parents l’avaient viré de la maison parce qu’il leur avait parlé de moi et que d’après eux, avec nos fruits, on était pire que tarés. Oui, bon, c’était pas totalement faux…

    Chapitre 23

     

    J’ai voulu le rassurer, en lui disant que c’était qu’à moitié vrai (ahem, okay…) et qu’il valait mieux qu’on soit comme ça mais heureux plutôt que coincés du cul et malheureux. Et que s’il voulait faire partie de la famille, on n’allait certainement pas cracher dessus (oui bon, surtout moi).

    Chapitre 23

     

    Et puis bon, à force de causer, j’me suis rappelée pourquoi je l’avais invité à la base… ben ouais, il me plaisait bien, le gredin. Et il avait l’air pas mal réceptif à mon intérêt. Qui est arrivé très vite, je vous l’accorde, so whaaaaaaaat ? Vous voulez que j’reste vieille fille, c’est ça ? Et que j’ai pas droit d’avoir des bébés ? Que Cerise en ait et que l’héritière soit choisie chez elle ? Avoueeeeez !

    Chapitre 23

     

    Bref, j’ai fini par lui demander carrément s’il voulait qu’on se bisoute officiellement. Devinez sa réponse ?

    Chapitre 23

     

    Et puis bon, on n’a pas trop perdu de temps…

    Chapitre 23

     

    - Bon alors, c’est qui ce p’tit bridé qui traîne dans la maison ?
    (Oui, tonton Abricot squattait beaucoup ces derniers-temps… entre Kiwi et Potiron qui avaient débarqué chez lui, il en avait ras-la-casquette).

    Chapitre 23

     

    - Hé les gars, vous savez que j’suis là, hein ? Le bridé, il est à moi. On touche pas.
    - Mais genre… tu comptes t’en servir ou il traîne en tant qu’animal de compagnie ?
    - Mais de quoi je me mêle, franchement ! Retourne chez toi le vieux.

    Chapitre 23

     

    La génération d’avant pétait gravement un câble. Entre tonton qui savait plus trop c’qu’il foutait ici, et maman qui se mettait à déblatérer des trucs comme quoi la vie n’était plus c’qu’elle était…

    Chapitre 23

     

    Et qu’elle ferait tout aussi bien d’embarquer dans sa fusée avec Lucas pour ne plus jamais revenir et vivre d’amour et d’eau de tartes fraiches sur Dicron 952, moi je cherchais plus à comprendre… C’était mamie Pomme qui déteignait à fond sur elle.

    Chapitre 23

     

    J’ai donc commencé à travailler la cuisine, mais j’étais loin de pouvoir faire des tartes. Fallait bien commencer quelque part, comme on dit ! Le problème, c’est que les pets, ça allait y aller… Et avec un homme tout frais à la maison, c’était pas le plus glamour.

    Chapitre 23

     

    Avec Cerise, ça ne s’arrangeait pas tant. On faisait constamment semblant de ne pas faire gaffe à l’autre. Au moins, ça évitait les engueulades.

    Chapitre 23

     

    Bon après, fallait pas pousser mémé, j’allais pas rester à côté d’elle pour rien. Zou, et un repas d’expédié.

    Chapitre 23

     

    - Alors, la relève est assurée ?

    Chapitre 23

     

    - T’es gentil papa, j’vais pas parler de la sexualité de ma fille avec toi.

    Chapitre 23

     

    - En revanche, si tu veux discuter de celle de Cerise, y’a Lucas juste là !

    Chapitre 23

     

    - Whaaaat ?!
    - Non mais non je m’en fiche.
    - Ah ben tu sais, elle s’est déjà mis en tête qu’elle allait faire des bébés plus beaux que ceux de Pastèque. Alors bon, il faut bien un mâle pour ça.

    Chapitre 23

     

    - Et pourtant, elle a personne en vue. J’me trompe ?
    - Ah bah écoute, pas ma faute si elle sait pas se remuer le popotin celle-là…

    Chapitre 23

     

    Pendant que les vieux et les fantômes se fendaient la poire, tonton Abricot a décidé qu’il était temps de rendre l’âme, pour pas dire le noyau.

    Chapitre 23

     

    Le truc c’est qu’il est resté allongé une bonne heure, comme ça…

    Chapitre 23

     

    Avant que Faufau ne décide de ramener son cul. A tous les coups, elle était en train d’pêcher de l’autre côté d’la rue, celle-là. Et pour la question, oui, on est nous aussi restées une heure à regarder tonton allongé avant que la dame en noir se pointe avec son iPad. Qu’est-ce qu’on fait pas pour la famille, hein…

    Chapitre 23


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :