-
Par Cassiopeia le 3 Mai 2015 à 12:04
Kiwi a grandi bien vite avec une bonne bouille de fripouille ! Des fois je me demande s’il est pas en télépathie avec sa sœur pour organiser des con.neries…
Mais je pouvais pas vraiment leur en vouloir quand je les voyais comme ça.
Ça m’a donné envie de mettre mon plant à exécution ! J’ai appelé Marina et j’suis allée me planquer, huhuhu.
- Elle est où, Clémentine ?
- Aucune idée ! Je croyais qu’elle était partie au boulot.
- Je l’ai eue au téléphone, elle me demandait de venir. Ce serait bizarre qu’elle s’en aille, non ?- Boh, tu sais Clem’ elle est comme ça, un peu imprévisible.
- Le pire, c’est quand elle parle de partir à la conquête de l’espace !
- Sans décon.ner ! Comment elle compte faire ça ?
- Avec sa fusée pardi !- En plus elle doute de rien, elle pense qu’elle arrivera à imposer nos tartes rien qu’avec sa jolie tronche. Enfin, en toute honnêteté, t’es plus jolie qu’elle !
- Je crois que je sais de quoi que ça s’agit.
- Oh ?
- Ouais. Elle arrête pas de me prendre la tête avec le fait que j’suis pas casé, blablabla. A tous les coups elle espère que j’vais me maquer avec toi !- Hé ! Si on lui faisait une blague ! Elle sait pas qu’on sait !
- Tu veux qu’on fasse semblant que son plan a marché ?
- Bonne idée ! Mais faudrait pas qu’elle sache qu’on sait !
- Pas de risque ! Si on joue bien la comédie…
- Mais c’est que t’as de jolis yeux, en plus…
- Et les mains très douces ! Tu mets de la crème ?
- Allez, faut y mettre du cœur !
Okay, peut-être qu’on en a mis un peu trop…
votre commentaire -
Par Cassiopeia le 3 Mai 2015 à 13:04
Avec la naissance des pépins, Hugo à gérer, et le boulot, on en avait carrément oublié l’anniversaire d’Abricot qui l’avait pas non plus vu venir ! Deux-trois rides en plus et c'était torché, mouahahaha.
Et puis j’ai croisé Marina… en pyjama. Est-ce que ça voulait bien dire c’que j’croyais que ça voulait dire ? J’me doutais un peu qu’elle s’était pas foutue dans c’te tenue pour le kiff.
WAIT. Le seul lit double de la maison… c’était le mien ! Eeewwwwwwwwwwwwww !
Pendant que je déprimais seule dans la cuisine avec une assiette de pancakes aux oursons en gélatine pour compagnie, mes choubidous devenaient de plus en plus complices. Ils s’adoraient. Avec le père qu’ils devaient trimballer, j’en n’aurais jamais espéré tant, très honnêtement.
En parlant de lui d’ailleurs, j’me suis dit qu’il était temps que je mette les voiles (quoi que j’ai jamais été sérieusement impliquée mais sachant qu’il aime pas du tout les gosses, au bout d’un moment faut bien s’dire qu’on n’est pas compatibles !). Du coup j’ai fait un saut au parc pour trouver du popotin à reluquer, mais sur qui je tombe direct…
Sans déco.nner ! Fallait qu’il me colle, celui-là. Ton joli cul il m’intéresse pas si le pack romantisme va pas avec ! J’me suis barrée fissa au coin des échiquiers, c’était plus sympa. Et sur qui je tombe ? Une Marina touuuuute ronde !
- Wouhouhouuu mais dis-moi, c’est une sacrée bedaine que t’as là !
- Hé bien tu sais… l’autre jour, quand tu m’as appelée mais que t’as finalement dû partir je ne sais où… Ton frère était là et on a discuté, tout ça tout ça…
- Ecoute, je sais pas si tu l’as fait exprès ou pas, mais en tous cas ça a pas trop mal marché !
- Moi ? Mais je suis innocente voyons ! J’peux toucheeeer ?
- Bien sûr !- Aaaaaaah j’vais être tataaaaaaaaaaa ! Oulalah, tu l’as dit à Abricot ?
- Pas encore… j’ai peur de sa réaction je t’avoue, on avait décidé de faire semblant en fait, pour retourner ton plan contre toi…- Ben bravo ! Attends bouge pas, j’l’appelle !... Ouais trou d’uc ! Ramène ton boule fissa au parc ! J’ai une surprise pour toiiiiii.
- Marina ? Mais… mais, tu es enceinte ?!
- Hé oui… surpriiiiise…
- Ooooh my god !- Je sais que ça partait d’une blague, d’un petit défi ou juste de l’envie de coiffer ma soeur au poteau, mais en ce qui me concerne, ce fut le coup de foudre. Maintenant que tu fais pousser notre pépin, Marina… voudrais-tu devenir ma tarte flambée ?
- A l’abricot, alors ! Oui, et mille fois oui !
- Alors, j’ai bien fait ou j’ai pas bien fait ? Huhuhu.
Après cette jolie découverte et avancée des choses, j’ai décidé de bouger en ville parce que jusque là, les popotins n’avaient pas grand succès. Devinez qui m’a suivie ? Bingo.
J’suis partie en courant avant de dégobiller, tant pis pour ma conquête des mâles, Hugo ne pouvaient pas me suivre jusque chez moi à moins de défoncer la porte. J’me suis retapée avec une bonne nuit de sommeil à rêver au vrai prince charmant fruité et j’ai trouvé en sortant Abricot qui discutait avec Marina pour lui demander d’emménager avec lui. Enfin, nous, pour le moment. Bon vous me direz, ils ont un pépin en route et vont se marier, doooonc ce serait le plus logique à faire.
Il a bien fait de pas attendre parce qu’elle s’est mise à accoucher, la future Entartée !
J’ai pu assister à la venue au monde de ma nièèèèce ! Une petite Prune !
- Bon écoute Clem’, maintenant qu’on va pouvoir se poser, on va chercher une maison pas très loin. On a bien réussi à économiser jusque-là et mes livres marchent bien, du coup si tu veux, je peux te laisser un peu de thune pour que tu en profites pour trouver plus grand ? Avec une chambre pour Potiron, of course.
Ah oui, il nous faisait le remake de Joey celui-là. Bon, à la différence que sa drague à lui, c’était auprès de la cuisinière et de ses plantes, mais passons. On a donc acheté plus grand ! C’était pas encore un palace mais ça faisait franchement plaisir. Quand je me rappelais la vie à la belle étoile avec maman et papa, ça me faisait tout drôle ! Du coup c’est eux que j’ai installé en premiers, dans la nouvelle maison.
On a pu installer un jeu pour les minis fruits, Pastèque l’a adopté de suite !
Abricot lui, a trouvé ses marques derrière le bar tout en essayant de danser de façon chelou. J’ai pas trop compris ce que c’était son petit mouvement avec le doigt en bas, mais ça avait l’air de lui plaire.
Ils avaient l’air de tous bien se faire au changement (en même temps de l’espace ça peut pas trop faire de mal, si ?). Tellement bien que Kiwi a voulu faire son intéressant en utilisant la grandeur de la pièce pour danser pendant que Pastèque nous racontait comment elle avait réussi à avoir un B à l’école.
Bon j’dois vous avouer que j’étais plus en kiff sur la débilité de mon petit vert que sur les exploits de la tête de la jupette. Du coup, j’ai rejoint le move.
J’ai repris mon petit chemin à la rencontre des hommes de mon âge (ah ben oui, avec Abricot qui avait rejoint la tranche des vrais papas, j’allais pas tarder à suivre, moi). On se rajeunit pas !
Et après quelques heures à faire connaissance, j’ai dégoté une petite tête bien sympathique. Lucas, qu’il s’appelait. Enfin qu’il s’appelle toujours, d’ailleurs.
Snob comme moi, bienveillant et romantique. Si j’avais pas décroché le jackpot, je savais pas ce que c’était !
Du coup j’ai pas attendu trente piges qu’il me file entre les rides doigts.
Il a dû rentrer chez lui mais une présence à comblé son absence (que cey bô)… ouais, papa s’était réveillé de son urne pour venir chialer dans mon lit. Non mais sérieux.
Il s’était TOUJOURS PAS remis de sa condition de fantôme. Mais quelle bande de fruits cassés !
Entre lui et maman qui débarquait de nouveau sur les nerfs pour tout péter, j’demandais des fois au Dieu des fruits ce que j’avais fait pour mériter ça. J’vous jure.
Surtout qu’ensuite elle s’est empressée d’aller engueuler Pastèque pour je ne sais qu’elle raison. Elle a pas fini d’en baver, la pauvre.
Et quand c’était pas les décédés qui foutaient le dawa, on chopait Potiron en train de causer à ses plantes, des trucs comme quoi elles avaient été vilaines et qu’il avait hésité à les arroser. Moui. J’étais gâtée.
Mais la jolie surprise de la semaine a été la visite de Prune qui avait grandi pour devenir une magnifique petite fillette. Sans rire, elle était plus jolie que moi quand j’avais son âge !
Et pour bien être accueillie dans la famille, elle a pu témoigner de la folie de son oncle. J’ai dû lui expliquer que non non, fallait pas s’attendre à ce que les plantes répondent…
votre commentaire -
Par Cassiopeia le 3 Mai 2015 à 14:51
L’anniversaire de Pastèque finit par arriver ! Son oncle Potiron lui avait fait un gâteau tout rose pour l’occasion.
Comme elle a décrété qu’elle voulait faire de la peinture parce que c’était super cool, super classe et que ça rapportait des pépettes, elle a accordé ses cheveux à son idée. Ça m’a fait bizarre au début, puis j’me suis rendue compte qu’elle était juste trop belle, ma fille.
Moi en revanche, je me traînais comme une vieille serpillière. Se rendre compte qu’on est enceinte en plein boulot, ça déglingue un peu quoi. Mais fallait rester positive, je l’avais mon troisième pépin !
Papa est réapparu pour jouer le schizophrène à fond. Il m’a félicité pour ma grossesse avant d’aller péter la poubelle puis nettoyer la baignoire… tout baigne, à fond.
- Alors comme ça t’es de nouveau enceinte !
- Ben ouais, c’est la classe ça, frangin.- Pourquoi tu crois que maman m’a nommée héritière ? J’suis d’la bombe, c’est tout.
- Et une grosse tête, en passant ?En attendant, Kiwi nous faisait une crise à la « pourquoi Pastèque est grande et moi pas ? pourquoi elle a les cheveux verts et moi pas ? » et tutti quanti. Quand je vous disais qu’ils avaient un souci, ces deux-là. Heureusement, ma fille avait uuun peu pris en maturité et a pu lui expliquer qu’il allait bientôt grandir aussi.
J’ai appelé Lucas Je me suis jetée sur Lucas pour lui apprendre qu’il allait être papa d’un petit pépin !
En lui expliquant qu’effectivement, dans la famille on avait plutôt tendance à attendre des fruits que des enfants, mais que c’était ça qu’était cool.
Il l’a bien pris ! J’suis sûre qu’il est resté coincé quelque part quand j’suis tombée sur Hugo, c’est pas possible autrement.
---------------------------
C’était cool de grandir, en fait. Surtout pour les cheveux, parce que maman pouvait pas contrôler ce que je faisais H24, huhu. Kiwi par contre le vivais pas si bien, il s’est carrément installé dans MA chambre pour faire ses devoirs. Des fois, j’le soupçonne de kiffer le rose, si si. Bon du coup j’suis gentille hein, j’l’ai aidé.
- Bon alors tu vois c’est comme ça que la coccinelle a pu défier le ver de terre avec une aile cassée.
- C’est pas une oreille cassée, normalement ?
- Mais nan, ça c’est dans Tintin !
- Mouais. Moi je crois surtout que ta teinture elle t’a pas teinté que les cheveux.
- Non mais laisse-moi rire, tu voulais les mêmes !Bon, c’est pas le tout mais apparemment depuis que tonton Abricot était parti de la maison, on gagnait plus beaucoup d’argent. Il fallait que je cherche un truc pour aider maman et tonton Potiron, mais quoi… Garder des morveux ? Boarf, j’avais déjà ça avec Kiwi et ce que maman allait nous pondre.
Mais d’ailleurs, elle l’avait bien fait avec quelqu’un son pépinou ! Lucas, il m’semblait bien. D’où il débarquait ? Pourquoi maman était déjà enceinte de lui ? IL L’A DROGUÉE A COUP DE TARTES EMPOISONNÉES AVEC DU SÉRUM DE JE-FAIS-DE-TOI-TOUT-QU’EST-CE-QUE-JE-VEUX ?!
Du coup comme il passait dans le coin, j’l’ai pris entre quatre zyeux.
- Bon, Lucas, on s’connait pas mais faut qu’on cause. Qu’est-ce que tu lui veux, à ma mère ?
- Euuuh comment ça ?
- Ben tu sais bien, tu débarques dans sa vie, tu la fous en cloque, tu repars, tu reviens, tout ça tout ça… ‘tension à c’que tu vas répondre, j’t’ai à l’n’yeux !- Ben ta maman, elle me plait beaucoup !
- C’est bien vrai ça ? Parce que t’es bizarre quand même, vous êtes rapides, t’es fringué comme un ado, je sais pas, ça tourne bien rond ?
- C’est ce qu’on appelle un coup de foudre tu vois.
- Non parce que mon père c’était un abruti donc qu’est-ce qui me dit que tu vas pas te révéler être pareil ?
- Ben… j’aime les tartes ?
- Okaaaay ! Ah ben fallait le dire de suite !- Bon alors bienvenue dans la famille, moi c’est Pastèque, et l’autre déprimé derrière c’est Kiwi. Il faut t’appeler papa ou… ?
Ah oui parce que j’vous ai pas dit, mais Kiwi a grandi quand il était dans la cour de récrée, pouf ! Du coup il est en mode dépressif parce qu’on n’était pas là pour lui souhaiter et le soutenir dans son choix de recopier mes cheveux…
Et puis maman a fini par accoucher. J’l’ai entendue pousser des cris chelou dans sa chambre, j’me suis dit que ça pouvait être que ça…Du coup Lucas et elle ont eu… une fiiiille ! Une frangine que j’allais pouvoir coiffer. Ou sur qui j’allais pouvoir peindre, c’bien aussi.
Et pendant qu’elle est allée s’empiffrer de tartes, mon papa de substitution s’est occupé de la petite Cerise. Bon okay, je l’aime bien, il est sympa. Puis s’il aime les tartes, y’a no sushi quoi.
- Bon alors et du coup, vous allez vous marier ?
- Je ne pense pas, on a déjà du vécu chacun, on avait surtout envie de se poser avec la bonne personne pour finir tranquillement notre vie.
- Mais tu peux pas lui faire ça ! Tu connais pas maman, elle est genre trop fière et tout, elle va vouloir s’exhiber en robe trop belle !- T’inquiète pas, je suis sûr qu’elle est très heureuse de nous avoir ! Et puis je vais venir habiter avec vous, ça sera tout comme.
- Mouais. Tant que tu rapportes de la thune, j’pense que c’est faisable.J’suis retournée à mes pinceaux et là ça m’a frappé : fallait que je vende mes toiles ! Surtout que quand Cerise va grandir, va falloir ajouter un lit ou une chambre, au choix. Ou alors carrément déménager, ce serait cool !
Finalement, Kiwi s’est repris quand on a dansé ensemble. Suffit que tout se ré-imbrique comme il faut, c’est pas sorcier ! Pis, il était cool le frangin quand même.
Et puis la frangine a fini par sortir de son berceau. J’avais déjà envie de la tartiner de couleurs.
votre commentaire -
Par Cassiopeia le 3 Mai 2015 à 15:19
Avec la famille qui s’agrandissait, on a d’abord voulu faire de la place dans la maison mais elle ne permettait pas qu’on fasse les travaux qu’on voulait. Alors on a décidé de tout raser, revendre les meubles et tout recommencer correctement, avec une maison qui nous conviendrait vraiment et dont on superviserait les travaux, au lieu de passer par le défilé des agents immobiliers. Et comme avec tout ça, j’en avais oublié mon anniversaire, on a décidé avec Potiron qu’on les fêterait ensemble.
Bon, ça a pas changé grand-chose bien sûr. Il avait toujours autant de tartes sur les hanches, et moi j’avais gardé ma taille de guêpe ! Si c’est pas la classe. 40 ans et toujours baisable jolie à regarder.
Dans la nouvelle maison, j’avais plus envie de me coltiner les urnes pour avoir des défilés de pleurnicheurs. Du coup, on a installé papa et maman dans le jardin, sans trop s’attarder sur les bouquets de fleurs parce qu’on avait franchement mieux à faire du fric à ce moment-là. Puis t’façon ils s’en tapent, ils sont clamsés.
Comme quasiment tout le budget était parti, les enfants se sont mis à nous aider encore plus. Pastèque à la peinture, évidemment, qui se débrouillait d’ailleurs de mieux en mieux.
Et Kiwi à l’écriture. Bon en toute honnêteté, c’était juste pour être « cool comme son oncle » et nous aider financièrement. Parce que quand on l’entendait râler après l’ordinateur comme quoi il captait pas comment Abricot arrivait à faire en sorte que la banane puisse voler sans cape… ouais ouais, dans ses livres.
Et moi, avec le temps récupéré avec les enfants qui ont grandi, j’ai pu reprendre ma conquête de l’espace à coups de tartes ! C’était pas trop tôt. J’suis sûre que maman se retourne dans sa tombe.
C’était pas de la tarte du gâteau mais j’avançais ! J’avais rencontré un petit bonzhomme tout rose, perdu sur un astéroïde. J’ai pu le consoler avec une tarte que Potiron m’avait filé (la seule de libre d’ailleurs, on s’demande pourquoi il est si gros, moi j’suis sûre qu’il se les enfile toutes dès qu’il les fait), et j’avais bon espoir qu’il en parle à ses potes puisque je l’avais ramené chez lui ! Il me devait bien ça. T’façon j’ai noté ses coordonnées, si j’entends pas parler des tartes des Entartées dans quelques années, le temps que ça fasse le tour de l’univers, j’vais lui péter les dents, moi. Bon par contre, ils peuvent pas faire des fusées qui font pas d’fumée ?
--------------------------------
Des fois, je me demandais si le fait d’avoir un père sain avait pas détraqué la frangine. Autant mon père était un jerk, j’étais pas folle pour autant (si ?). Par contre Cerise…
Alors okay, je parlais à mes toiles. Mais moi, je savais bien qu’elles allaient pas me répondre. Cerise par contre, j’étais quasiment certaine qu’elle entendait son jouet.
Après j’dis ça, tonton Potiron il parle bien à ses plantes aussi et, bon, à part le fait que ça l’a empêché de trouver une dame à épouser, il est pas plus taré que le reste de la famille. Il est cool, tonton Potiron. Bon sauf quand il bouffe toute les tartes. M’enfin, Cerise au moins, ça la rendait heureuse de rire à cause de ce que son joujou lui raconte.
- Hé Pastèque ! Noogat il t’aime bien !
- Cool ! Dis-lui que j’vais lui peindre un truc en remerciement.
- Choueeeette !- On la mettra dans notre chambre ! Pas vrai Noogat ?
Bon, elle était choupinette quand même, ça me changeait de la crise d’infériorité que Kiwi m’avait fait.Mais c’était sans compter sur le fantôme de l’ancêtre qu’avait décidé de revenir m’emmerder. Apparemment, ça lui avait pas suffi de me traumatiser enfant.
- Bon alors, elles sont OU toutes les tartes ??
- De quoi ? J’sais pas, faut demander à tonton Abricot, c’est lui qui cuisine.- Ah bon…
Et pouf, comme se débarrasser d’un fantôme encombrant, ne pas prêter attention !Mais bon, d’après maman, grand-mamie Pomme elle était coriace. Du coup comme elle a pas trouvé Abricot, elle est revenue à la charge.
- Et comment ça se fait que y’ait que lui qui cuisine ? Vous avez pas encore compris la puissance des tartes, du haut de votre intelligence de djeunz ?- Pastèque ?... Tu m’écoutes ?
- Pas du tout…- Non mais enfin, j’t’en prie ! Ta mère se donne assez de mal à conquérir l’univers avec les tartes, tu pourrais AU MOINS peindre des fruits…
- Mouais c’est ça, cause toujours.
- Non mais…- De toute façon je t’ai dit, c’est tonton qui a la charge des tartes, nous autres on n’a pas appris à cuisiner depuis que tu me l’as demandé y’a un quart d’heure. Si tu veux engueuler quelqu’un, t’as qu’à attendre qu’il rentre du boulot ! Ou alors il doit causer à un arbre, t’as checké dehors ?
- Ah voilà, fallait le dire de suite ! Tu vas voir, j’vais lui faire faire des tartes, moi.
- Ah mais j’crois bien qu’il en fait. Mais il doit toutes les bouffer, aussi.
Après ça, elle s’est mise à déblatérer des trucs en fantôme, j’vous épargne le bordel. Mais tonton Abricot il allait le sentir passer.
votre commentaire -
Par Cassiopeia le 7 Mai 2015 à 11:52
J’ai consenti à ne pas manger la dernière tarte que j’avais fait, pour la filer à Clem’ et son invasion spatiale, parce que c’était quand même assez important.
Mais en toute honnêteté, ça m’a fait mal de la voir partir avec. Adieu, gentille et jolie tarte.
- Hé ben alors tonton, tu fais la tronche ?
- mmmh.
- ah, c’est mamie, elle t’a refait le portrait c’est ça ?
- de quoi j’me mêle ?- ah ben quand les fantômes débarquent encore plus sur les nerfs que d’habitude pour gueuler dans toute la maison qu’il faut faire des tartes alors que j’dors, ça m’concerne un peu j’trouve.
- mais pfeuh. Ta grand-mère elle est tarée, cherche pas.- c’est quand même de ta mère dont tu parles. T’as pas repris la cuisine pour suivre son héritage, en plus ?
- et alors ? j’peux pas bouffer ma propre cuisine, peut-être ?
- ah si, mais on n’en voit carrément pas la couleur du coup.Et alooooors, j’veux dire. Il m’a tellement gonflé que je l’ai envoyé pioncer, non mais. Mais c’était sans compter sur papa qui avait décidé de débarquer. Vu le savon que maman m’avait déjà passé, je craignais un peu le pire.
- Tu sais, ta mère elle tient beaucoup à ses tartes.
- Ça, j’avais compris.
- Non mais c’est l’héritage de sa mère et sa grand-mère, tu sais. Elle était déjà folle des fruits de son vivant, maintenant qu’elle est morte c’est encore plus dingue.Bon, finalement il gueulait pas, c’était déjà ça.
- tu sais, moi j’suis arrivé dans tout ça, j’ai pas tout compris mais j’ai pensé que c’était cool. J’ai jamais rechigné, surtout qu’elles étaient bonnes, ses tartes.
- Mais j’en fais, des tartes, et des super bonnes en plus !- Sans déc.onner ? Ben alors, pourquoi qu’elle nous pond des tuiles ta mère !
Oulah, v’la qu’il était parti dans son humeur de fantôme.- Non mais j’te jure, elle est là, toujours à râler, des fois je l’entends même du fin-fond de ma pierre, sa voix traverse la sienne et tout ! et que j’veux des tartes, et que j’veux cueillir des fruits, et que ma mémé doit pleurer à cause de Potiron, tout çaaaaa !
- Mais enfin, t’as pas compris le problème ? C’est parce que je les mange, mes tartes. Elle m’a engueulé comme quoi j’devais en faire encore plus, parce qu’une maison qu’était pas décorée par les tartes, c’était pas une vraie maison.
- Sérieux ? Mais tu glandes quoi, toi aussi ?! raaah, je suis entouré d’incapables, buhuhuuuuu.
- T’en fais pas un peu trop, là ?Après ça, il a baragouiné en fantôme comme quoi j’étais la honte de la famille, que j’faisais pas assez de tartes, pas assez de sport, et qu’il espérait que celui ou celle qui reprendrait le flambeau serait bien plus efficace que moi. Et puis il a volé à travers moi l’air de rien. Pfff, ces fantômes, jamais contents.
- Tu sais, ils m’en veulent tous. Mais ils comprennent pas que j’fais honneur à maman… j’cuisine tellement bien que j’peux pas m’empêcher de manger.
- Y’a vraiment que vous qui m’comprenez…
- Mais qu’est-ce qu’il fait c’lui là, à s’frotter à un arbre ?
- Ne m’dites pas qu’il a pissé par terre, en plus !
- Hé Potiron, sans déc.onner, tu veux pas aller faire des tartes plutôt que copuler avec la végétation ?
- Raaah mais faut tout faire soi-même ici !
- Kiwiiii, Ceriiise, mes petits-enfants préférés !
- Salut mamie ! Et Pastèque alors ?- Ouais non elle a un caractère de caca celle-là.
- Et donc, je voulais vous demander si vous aviez pensé à prendre la relève de votre oncle Potiron ?
- … à quel niveau ? parce que je sais pas s’il réalise que ses plantes lui répondent pas, mais ça craint quand même ! Moi, mon Noogat, il me répond. J’veux pas finir folle comme tonton Potiron !
- Mais nooon je parle pas de ça ! (quoi que niveau follitude tu m’as l’air d’en tenir une bonne toi aussi…). J’pense à la cuisine. Parce qu’il est pas foutu d’honorer les tartes comme il faut.
- Ah ouaiiiis ! J’aimerais bien les goûter les fameuses tartes, depuis le temps que maman en parle !- Il t’en a jamais fait manger ? Mais quel greigabreugrl…
- Et pourquoi tu demandes pas à Kiwi directement ? Il est plus grand, il peut déjà cuisiner. Pis Pastèque aussi, c’est pas parce que tu l’aimes pas qu’elle sait pas faire.- Le problème avec Kiwi, c’est qu’il est tellement dans son délire qu’il répond même pas… non mais franchement, depuis quand c’est dans les devoirs qu’on trouve le secret des tartes ?
- Je crois qu’il le fait pour se donner bonne conscience. Tu sais, comme quoi il est tellement bon à rien qu’il se conforte dans ton truc de « tu bosses, la vie te sourit ».
- Ouais, c’est plus ou moins ça… et toi, tu m’as l’air trop mature et immature en même temps, pour ton âge. C’est quoi ton problème ?- Pourquoi j’devrais en avoir un ?
- Je sais pas, mais c’est louche.- Enfin bref, du coup ça te dit ou bien ?
- Ben ouais, pourquoi pas !
- Gooood girl.- Hé maman, je rêve ou tu dis du mal de mon frère et ma fille ?
- Meuh enfin pas du tout ma chérie *kuf kuf* pas du touuut.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique