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Par Cassiopeia le 28 Avril 2015 à 16:43
Comme l’autre grognasse était toujours là à mon réveil, j’ai envoyé Potiron pour la flanquer dehors !
J’suis sortie pour me changer les idées et creuser encore et toujours, pour aider maman parce que faut bien avouer qu’elle est pas ultra grande la maison, faudrait en trouver une mieux. Puis j’ai croisé la tarée qui avait bouffé la pomme de maman…
Mais c’est Potiron qui a osé s’en approcher, j’crois que c’est lui de nous trois qui a hérité de sa super positive attitude.
Evidemment ça a pas duré trois ans pour qu’elle montre sa vraie nature…
Du coup le mini fruit a pas hésité à s’foutre de sa tronche pour l’embêter. Des fois, j’ai l’impression qu’il me ressemble…
Sur ma lancée, j’ai essayé de voir si y’avait pas des mecs jeunes dans le coin, mais bon. Des vieux…
Des vieux…
Et encore des vieux. SERIEEEEEEUUUUUUX.
Du coup j’suis rentrée pour étudier. Ah ben ouais, assurer de pouvoir parcourir l’espace pour étaler nos connaissances en tartes, ça allait pas se faire en barbotant avec les doigts dans le pif !
Abricot, lui, avait repris l’écriture de ses livres, ça nous aidait bien.
Potiron avait décidé qu’il serait comme maman, un super chef ! parce qu’il devait bien y avoir au moins l’un de nous pour perpétuer la tradition des tartes et surtout l’héritage des Entartées dans ce domaine, quoi. Du coup, il a commencé à se renseigner sur comment on faisait des pépins la cuisine.
A midi, maman m’a dit qu’il fallait qu’on discute. Ouuuuuh ça sentait pas bon tout ça. (enfin la discussion, pas la bouffe, maman c'était la meilleure)
- mon petit pépin en sucre, tu as dû entendre parler du challenge de mémé ?
- le truc comme quoi j’étais l’héritière, là ?
- c’est ça !- ça va être à toi de faire la prochaine génération de minis fruits, tu vois ?
- c’est creepy de quoi tu m’parles, quand même.
- mais non voyons ! qu’est-ce que tu crois, moi c’est mémé elle-même qui m’a laissé des notes, dans le genre creepy ça se pose là. Elle est morte, et elle a réussi malgré ça à m’parler du fait qu’il fallait que j’fasse des trucs pas caloriques catholiques !- surtout, n’oublie pas de faire passer la devise des Entartées !
- hé ben, ça va être drôle.Mais bon, en y réfléchissant bien… c’était pas si mal ! C’était encore un peu prématuré pour que j’pense à des trucs de grands direct mais au moins j’me sentais un peu plus proche de mémé dont maman arrêtait pas de parler ! ‘Parait que pépé lui a pas fait faire assez de sport, ça l’a tuée…
Enfin, j’ai filé devant mon échiquier pour m’avancer dans ma future carrière de tartelette de l’espace ! j’ai pas trop compris pourquoi il fallait être bon en logique pour faire connaître les tartes aux extra-terrestres, mais soit.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes quand Abricot a recommencé à chialer parce que papa était mort. Bon, okay c’est triste, m’enfin son fantôme squatte, il arrive pas à se le mettre dans la caboche ! Il criait que c’était triste en faisant une tronche de six pieds de long au même moment où papa faisait un bisou à maman. Sans dec, il l’avait pas vu ?
- Bande de mécréants ! Les fantômes, ça n’existe pas !
Et c’est le gars qui racontait des histoires avec des fruits pour héros qui disait ça ?Papa a dû se pointer à côté de lui, il y croyait toujours pas le débile.
Bon, j’en ai quand même profité pour lui raconter mes aventures, notamment la super nouvelle de maman concernant le défi de mémé !
- Hé Clémentine, il paraît que tu vas devoir faire plein de pépins !
- On va dire ça comme ça, le microbe ! Papa, tu lui expliques ?
- Euh…Il s’est défilé avant de rentrer dans son urne. Il aurait pas dû, il aurait pu fêter l’anniversaire de maman !
Ouais, c’était devenu une vieille.
Et après elle, Abricot a décidé qu’il était temps de grandir ! Bon, pas au sens stricte du terme… mais devenir adulte quoi, pour enfin devenir un compteur conteur de fruits reconnu !
- M’man ! Regarde moi ce ventre !
- Mais c’est normal mon choupinou, estime-toi heureux de pas avoir les seins qui tombent !
- Merci m’man…Il a pas attendu que j’le rabroue pour aller tenter d’éliminer les calories des tartes en trop accumulées comme un bourrin au lycée.
Et puis comme si ça suffisait pas, Potiron a voulu fêter son anniversaire aussi ! J’ai l’impression d’être la seule à pas faire de crise, ironiquement.
Bon, pour les calories copiées à son frère, on repassera…
Et après toutes ces effusions de joie, papa a décidé qu’il allait encore bouder un peu d’être mort en pétant tout…
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Par Cassiopeia le 29 Avril 2015 à 22:10
Depuis que maman m’avait nommée héritière, je m’entendais super bien avec elle. Non pas qu’on s’entendait pas avant, mais avec la différence d’âge v’voyez, c’était pas tous les jours évident.
Abricot commençait à se dire qu’il était temps de s’intéresser réellement à la gente féminine, du coup il est allé vagabonder aux alentours. Bon, celle-là était déjà moins horripilante physiquement que l’autre grognasse que Potiron avait foutu dehors, mais bon… je sais pas (oui, c’est moi qui choisis laquelle est bien pour lui).
Du coup pour bien faire, j’ai décidé d’aller voir un peu en ville les spécimens qu’on pouvait trouver, histoire de faire du repérage avant de devenir adulte. A ce qui paraît, on peut faire des bébés qu’adulte, alors… j’ai commencé par en croiser un qui refusait de lâcher son truc de muscu pendant qu’on parlait, ça m’a pas plu.
Et comme y’avait des gens tellement chelou qu’ils avaient deux têtes, j’ai préféré rentrer.
La surprise qui m’attendait à la maison était le gâteau concocté par Potiron pour mon anniversaire !
Ah ben ouais, j’allais pas attendre longtemps avant de faire des pépins, comme elle disait maman. Adulte attituuuuude \o/ y’avait plein d’étoiles, j’ai pas trop compris. Elles sont pas supposées être dans le ciel, celles-là ?
J’en ai profité pour directement répondre à une annonce de recherche de tartelette de l’espace !
Et responsabilités oblige, j’ai changé de look. C’t’un peu serré mais faut souffrir pour être belle.
Le problème c’est que maman a voulu faire avancer les choses en allant aborder les garçons pour moi. J’ai rien d’mandé, j’vous jure ! ça m’fout la honte.
Donc j’suis retournée à la salle de sport pour qu’elle me foute la paix, et comme les tronches présentes avaient pas vraiment changé, j’ai demandé à une gentille demoiselle où qu’ils étaient les jolis popotins. Mais elle était aussi perplexe que moi.
J’suis sortie pour voir un peu si y’avait rien de mieux dehors, et j’suis tombée sur le type que maman avait voulu me refiler.
- Hé dis donc, ce sont tes fringues de tous les jours, ça ?
- Ben ouais, moi ça m’plait !- Ah ben, c’est bien d’assumer !
M’enfin non, c’était pas possible. J’me suis barrée.Et j’ai croisé cette jolie sucrerie.
J’ai pas attendu trois plombes pour lui expliquer qu’un jour, je serais tout là haut dans le ciel pour implanter les tartes dans toute la galaxie !
Et il a kiffé ! Il m’a dit que c’était original et que je faisais bien d’avoir tant de conviction. Okay, jolem.
Oh, et j’vous ai pas dit. Il est célibataire…
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Par Cassiopeia le 2 Mai 2015 à 14:23
J’ai commencé à travailler, c’était pas de tout repos mais ça me rapprochait toujours plus de mon objectif de conquérir l’univers à coups de tartes ! D’ailleurs en parlant d’elles, on m’avait soufflé à l’oreille qu’il fallait que j’en mange. Du coup…
Le problème du moment, c’était les vieux. Le fantôme de papa squattait pour s’énerver contre la poubelle…
… et maman était tellement sénile qu’elle argumentait contre personne.
Avant d’aller gentiment remettre la poubelle en place, pour que papa pète à nouveau un câble.
Abricot appréciait d’aider son frère avec ses devoirs, sauf qu’il lui expliquait comment il fallait faire en sorte de raconter correctement une histoire de façon à ce que le fruit le plus mignon se retrouve capable de faire l’inverse de ce qu’on attendait de lui.
- Mais noooooooon !
- C’qu’il faut, c’est voler !
- Voler ?
- Ben ouais ! Comment tu veux implanter les tartes de partout, sinon ?- Pourquoi tu lui racontes autant de c.onneries ?
- Mais de quoi j’me mêle ? t’es pas mieux avec tes fruiros ! (fruits/héros, oui oui). Tu crois quoi, qu’une fraise ça va s’battre avec ses p’tits bras ?
Il est resté bouche-bée. Je l’ai bien eu, le gredin. Non mais franchement, vous avez déjà vu une fraise avec des bras ?
Bref, comme il m’avait saoulée, j’ai décidé d’inviter Hugo pour voir si y’avait possibilité d’partager un lit on pouvait discuter un peu.
Il était tellement content qu’il m’a offert une rose ! J’dois le prendre comment ?
Ah ben en fait, j’ai compris.
Et comme j’le sentais franchement bien, j’lui ai demandé s’il voulait être mon fruit d’amour. (j’vous laisser deviner sa réponse)
Du coup, j’trouvais qu’on était quand même bien partis. Et puis j’ai appris qu’il aimait pas les enfants. Booon… si j’lui dis pas qu’il en a, ça peut l’faire non ?
En rentrant du boulot, maman est tombée sur lui donc elle a voulu se renseigner, savoir s’il était digne de faire des pépins, v’voyez !
Heureusement d’ailleurs, parce qu’a quelques minutes près…
Ouais, cette saleté de faucheuse nous avait enlevé maman. Et elle est allée pêcher après, genre tranquille tout baigne… (d’ailleurs, y’a l’air d’y avoir des nouvelles têtes dans le voisinage, c'est paaaaas trop tôt).
- Bon alors du coup, tu vas prendre la chambre de maman, Clem’ ?
- Gné ?-T’es fou j’vais pas dormir dans son lit et tout, c’est creepy !
- Nan j’ai une meilleure idée. On va acheter une nouvelle maison !
Eh ouais, on avait économisé assez en travaillant, creusant et tout le barda, pour viser un peu plus haut cette fois. Et pouf, un nouveau toit avec un étage !
Et comme j’avais pas envie de me morfondre sur l’urne de maman, j’ai rappelé fissa Hugo.
Du coup…
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Par Cassiopeia le 2 Mai 2015 à 14:39
On s’était pas trop mal installés dans la nouvelle maison. Abricot se mettait à l’aise sur le balcon pour continuer ses bouquins, qui d’ailleurs nous profitaient pas mal ! Depuis que maman était partie, on pouvait compter que sur nos salaires mais avec les bénéfices d’Abricot, c’était largement suffisant. Y’avait presque plus besoin d’aller se péter le dos à creuser !
Et puis, il fallait bien ça puisqu’on allait s’agrandir. Ouais, les Entartées allaient connaitre la troisième génération !
Pour redonner un peu le moral au frangin qui recommençait à pleurer par intermittence (okay la mort de maman c’était triste, comme l’avait été celle de papa, mais il fallait bien continuer à vivre, non ? ça trainait trop son bordel), j’lui ai annoncé qu’il allait être tonton !
Il était tout content, évidemment ! Ceci étant, fallait peut-être qu’il commence à penser à sa descendance à lui de son côté parce que bon, ça allait faire beaucoup tout ce beau monde dans la maison. Pour m’occuper en attendant que le pépin vienne à maturité, j’me suis offert une fusée en kit, parce que je pouvais m’autoriser un cadeau avec les sous qu’Abricot gagnait, huhuhu.
Abricot continuait à s’améliorer en cuisine en prévision à sa future carrière, parce que fallait bien que les tartes nous suivent ! Bon, pour le moment c’était surtout des pâtes, m’enfin !
Et puis j’ai invité Hugo parce qu’il fallait bien lui dire la grande nouvelle, quand même. Alors ouais, j’avais cru comprendre qu’il aimait pas les gosses, mais tout compte fait je pouvais pas vraiment lui cacher, si ? J’étais en flippe, j’vous l’accorde, mais bon…
- Bonjour mon chéri ! J’ai comme qui dirait quelque chose à t’annoncer… tu prends pas peur, hein ?- Ben vas-y, accouche !
- Il se trouve que… hé bien…
- … tu vas être papa !
- Tu déconnes ? Ah ouais, ça bouge ! Mais c’est trop drôle !
- What the flouf ? il s’est pas enfui !
- Si ça se trouve, il va flipper quand il va avoir le bébé dans les bras… ou à la première crise d’ado…- Mais nooon *gnomgnom* ça va aller *gnomgnomgnom*
- Si tu le dis.Puis maman a décidé de débarquer avec une humeur d’enfer.
Elle s’est carrément pointée devant Abricot qui refusait toujours de croire aux fantômes. Genre, face to face, il était pas convaincu.
- Mais t’as fini de chialer un peu, j’suis juste là ! Bon dieu, espèce de pépin avarié ambulant !
Pendant que maman se disputait avec Abricot, moi, j’avais un bébé.
Et pouf ! Une petite Pastèque est née !
Et pour que ça devienne bien creepy avec une maison full de vioques + un bébé, Potiron est devenu adulte ! Il allait pouvoir faire des tartes, et des taaaartes ! Oh, et comme finalement les gosses, ça avait l’air cool, j’ai remis le couvert avec Hugo.
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Par Cassiopeia le 3 Mai 2015 à 11:35
Après avoir passé la phase merveilleuse des couches, des biberons et des cris en veux-tu en voilà, Pastèque a grandi pour devenir une super jolie bouille d’amour ! Et quoi de mieux pour l’accueillir dans le monde des deux jambes qu’une rencontre avec son grand-mère qui faisait léviter le lavabo ?
Je l’ai rassurée, la pauvre petite ! Parce qu’entre papa qui casse tout et maman qui engueule Abricot, elle était bien partie ma fille…
Mais elle allait plus flipper toute seule pour longtemps puisqu’un pépin allait se pointer de nouveau ! Ah j’étais heureuse, mais c’est vrai que l’idée des nausées deux fois par jours c’était pas ce qu’il y avait de plus motivant.
- Bon, Abricot, faudrait qu’on cause un peu.
- Tu vas de nouveau être tonton, va y avoir encore plus de pépins qui vont courir partout, tu vois. Et toi, tu commences à prendre de la bouteille quoi… tu vois où je veux en venir ?
- Ah mais si tu veux j’me fais une chambre toute petite pour moi, ça m’dérange pas !
- Non mais tu crois pas qu’il faudrait que tu penses à fonder ta propre famille ? La maison, c’pas le souci, avec les rentrées d’argent on peut même s’offrir plus grand, mais si Abricot est tellement chelou à parler à ses plantes qu’il trouvera certainement personne, toi par contre… bon je t’adore hein, t’es mon grand frère adoré, mais j’aimerais bien être tata aussi moi !
Je sais pas si je lui ai fait peur mais il a fini son assiette dans débiter un mot avant de partir au boulot. J’vais ramener ma pote à la maison, il va voir c’qu’il loupe !
Pastèque a voulu rencontrer son père (ouais bien normal quand même, mais je redoutais toujours sa réaction…). Bon, le lâchage d’info « je suis ta fille » est pas trooop mal passé.Elle a quand même dû lui supplier demander d’avoir un câlin de son papounet.
Pesé, c’est emballé ! Elle allait réussir dans la vie ma Pastèque.
Bon par contre elle avait l’air de kiffer les câlins à fond, parce qu’elle les enchaînait.
- Comme t’es dans les parages, j’vais en profiter pour te dire… que tu vas encore être papa !
- T’es sérieuse ?- Mais mais mais, qu’est-ce que je t’ai fait ? Déjà un, ça te suffisait pas ?
- Beh…Il était charmant, mais assez lourdingue quand même. Alors je sais, c’était à mes risques et périls, j’étais bien consciente de son amour pour les pépins quand j’avais voulu en faire, mais je les aime, moi ! hé maman, si j’en faisais encore et que j’lui cachais complètement ?
Le plus drôle dans cette histoire, ça avait été d’entendre Hugo conseiller à Abricot de ne surtout jamais faire de gosses. Il allait gâcher mon plan c’clodo !
- Elles sont revenues ces grognaaaaasses !
Heureusement, sinon Kiwi ne serait pas né
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