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Chapitre 20 - 100 bébés
Pour celles et ceux qui voulaient voir ma nouvelle robe, la voici ! Rien d’exceptionnel hein, mais Aphrodite en a fait tout un cake. Parce que la précédente était trop large, trop « sorcière », et qu’elle me rendait bouffie, d’après elle. Et je cite, « il faut mettre en valeur les jolies formes du corps. » oui, enfin moi j’m’en foutais légèrement, je séduisais les voisins facilement de toute façon. Dès fois, j’me demandais si maman m’avait pas jeté un sort de séduction, un truc qui faisait approcher les mecs plus rapidement, v’voyez. Enfin bref, j’avais une nouvelle robe, j’allais pas cracher dessus.
Comme Pontos avait enfin quitté le nid, j’ai pu appeler le premier voisin venu dans mon répertoire. Pouf, c’était l’alien !
Et on était partis…
Je vous fais pas un dessin, j’avais toujours la cote, point barre.
Comme on avait pris le temps de bien se poser malgré le changement radical, les choses se sont tassées et on a repris le fil des scolarités. Ma Séléné a fini par dépasser ses copains de classe, même si au bout d’un moment c’était pas dur étant donné qu’elle avait redoublé.
Je vous épargne évidemment le massacre de la transformation…
Bon, ça s’voyait pas de face mais elle avait un super vilain menton, merci le papa ! Ceci étant, elle était carrément plus jolie qu’enfant.
Avoir autant de monstres à gérer, ça me prenait la tête, c’était plus un scoop. MAIS ! au moins, y’avait de l’ambiance à la maison, et ça c’était fun. Même si je rêvais d’un peu de tranquillité parfois, ça faisait du bien d’être entourée ainsi, surtout quand ça riait plus que ça ne criait.
J’avais décidé de me plonger à fond dans l’herboristerie, maintenant que j’avais plus qu’à attendre que mes bouquins rapportent pour améliorer la baraque.
Même s’il fallait bien bosser quand même tous les jours.
Bon, sauf quand ils se mettaient à tous venir squatter le bureau. Même en me foutant plus près de l’écran, c’était légèrement compromis.
Attention, explosion en approche !
Et pouf, un p’tit violet ! J’savais pas vraiment s’il tenait à fond de son père ou s’il avait un bout d’moi, mais il était choupinet. Je l’ai appelé Hadès, cherchez pas le rapport.
Comme on était bien partis, l’anniversaire de Mnémosyne arriva…
Mais là, y’avait tellement rien de sauvable que j’ai même pas cherché à l’envoyer dans l’armoire.
Pendant que je passais mes semaines et mes mois à bosser un peu tout (les livres, le jardin, le vaudou des plantes…), le budget se renflouait petit à petit. C’était pas encore fulgurant, mais j’allais pouvoir commencer à arranger un peu la maison. J’avais rien fait jusque-là pour qu’Aphrodite nous foute un peu la paix, j’vous avoue. Qu’elle voie qu’on galère nous aidait, c’était certain. Du coup un jour, pouf, Hadès popa de son berceau ! Badass, le petit.
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