• Avoir plein de gosses ça voulait aussi dire avoir plein de copains qui squattaient à la maison. Et le genre était assez... spécial.

     

    Compte-rendu 16 - les colorés

     

    Une nuit, Cali a fait la rencontre de sa grand-mère... sans vraiment être certaine de ce qu'elle avait vu.

     

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    Lara avait juste fait une partie de cache-cache dans les meubles, et la petite n'avait pas eu vraiment le temps de capter. Du coup... BOUUUH !

     

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    Arès a voulu essayer une nouvelle façon de cuisiner... Sans la casserole.

     

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    Tout en laissant traîner le plateau par terre. Mais bien sur.

     

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    A part ça, les filles étaient adorables. Elles faisaient toujours leurs devoirs bien sagement, adoraient leurs frangins et n'étaient pas très agaçantes. Y'avait qu'à envoyer toute la clique dans la cage à poule, en même temps, et tout s'passait relativement bien.

     

    Compte-rendu 16 - les colorés

     

    Eeet puis arrive (ENFIN) l'anniversaire d'Ink, qui souffla largement sur un gâteau fait par une Pastel agacée... normal qu'il soit jaune chelou et pas blanc, du coup ?

     

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    Et là, comment dire... Nope !

     

    Compte-rendu 16 - les colorés

     

    Nous sommes donc passés tranquillement par la case miroir et chez le tatoueur... 

     

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    Pour finalement avoir un jeune homme quand même vachement pas mal. Soucieux des besoins financier de moi la famille, il s'est dit qu'il pouvait certainement aider avec un petit job en plus du lycée.

     

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    Il est donc revenu ouvrier à mi-temps, chose super utile puisqu'il lui fallait apprendre le jardinage. Au moins, il pouvait soulager un peu papa-maman avec ça... 

     

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  • Malgré les apparences, monsieur J aimait quand même beaucoup son fils. Si l’un et l’autre semblaient ne se soucier que de leur façade et du fait d’être présentable et souriant, Cloud n’en restait pas moins la chair de sa chair. Et ça, J ne pouvait en être insensible.

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    Et il le fallait bien, pour contrebalancer un peu de la difficulté du boulot qui commençait à se faire ressentir. Comprenez, le travail en lui-même était gérable par monsieur J, mais sa nouvelle promotion lui imposait un style qui ne le ravissait guère. Alors s’il pouvait trouver un peu de réconfort dans sa famille…

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    D’ailleurs, monsieur J avait beaucoup réfléchi. Ou peut-être avait-il surtout muri, à force de prendre de l’âge et de se construire un vrai foyer. Quoi qu’il en soit, il allait ce jour-là trouver Judie pour lui proposer d’officialiser leur relation.

    - Je sais qu’on ne s’aime pas vraiment d’amour…

    Judie ne fut aucunement surprise, elle-même partageant ce sentiment.

    - Mais je tiens assez à toi pour permettre à Cloud d’avoir une famille solide.

    Elle n’en croyait pas ses oreilles !

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    Même si elle frétillait de joie, Judie avait conscience des « termes du contrat ». Elle accepta avec plaisir !

    - Et ça te convient d’être avec un homme que tu n’aimes pas et qui ne t’aime pas ?

    - On s’aime à notre manière.

    - Ça te suffit ?

    - Oui. On tient l’un à l’autre, même s’il n’y a pas de passion. On aime Cloud, et c’est le plus important. Et puis on est un peu « des amis avec des bénéfices ».

    - C’est-à-dire ?

    - Ben le crac-crac !

    - Ah, évidemment.

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    Si Cloud était ravi de pouvoir se passer des moqueries de ses camarades à cause du statut douteux de ses parents à présent, il restait toujours ce souci récurrent destiné à le rendre fou. Comme son père, il savait répliquer ou très habilement ignorer. Mais à force, ça montait lentement à la tête…

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    Les enfants étaient fragiles. S’il ne faisait pas attention et ne relâchait pas la pression de temps en temps, ça pouvait s’avérer être plus problématique. Mais ce jour-là, ce qui fut délicat, c’était les cris de Judie lorsqu’elle se mit à perdre les eaux… alors que ses deux hommes dormaient profondément. On aurait pu croire que monsieur J, tout nouveau compagnon officiel qu’il était, allait accourir pour accueillir son nouvel enfant. Mais non, les boules Quies faisaient leur effet. Allez, il ne fallait pas lui en vouloir ! Il allait bien avoir le temps le lendemain de profiter de sa fille ! Hé oui, c’était une demoiselle que Judie mit au monde, avec les plus grandes peines possibles. De toute façon monsieur J ne pouvait pas vraiment s’occuper d’un bébé. Les gouzi-gouzi étaient donc reportés au réveil du foyer.

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    Et alors que la petite Seraelle* réclamait sa première tétée, Judie commença à tourbillonner.

     

    Chapitre 12 - les tambours

     

    Madame venait d’atteindre la quarantaine, période dont elle se souvenait comme étant particulièrement désagréable. Elle n’avait pas encore le loisir de s’adonner à des activités dites  « de vieux », et dans son autre vie, on lui avait reproché d’avoir tout raté. Un entre-deux dont elle se serait bien passé dans le Janimju. Mais peut-être qu’elle avait bien changé le cours des choses, cette fois-ci…

     

     

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    *prononcé "séra-elle" 

     


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  • Un soir, Arès est rentré avec une promotion : monsieur était officiellement dans la branche mixologie !

     

    Compte-rendu 15 - les colorés

     

     

    Tandis que Pastel pétait un câble à cause de la fatigue. Boulot, gosses, grossesses... 

     

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    Entre temps, Hiéroglyphe a fini par poper du berceau, à moitié bien fringué. Avec les cheveux de son père cette fois !

     

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    Après j'vous mets le screen parce que j'ai franchement rigolé, vu la façon dont Pastel sort de la "chambre" genre oh tiens, mon fils a grandi, mais je ne fais que passer. héhé.

     

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    ... Pour aller aux toilettes mais en n'ayant pas le temps tellement la vessie était pleine. A côté du chiotte, oui oui. Du coup le temps de se doucher...

     

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    ... V'là qu'elle perdait les eaux ! Ben bravo, c'était bien la peine de s'laver, mais j'dis ça, j'dis rien.

     

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    Elle a donc mis au monde des... jumelles ! Moi qui ne demandais qu'une fille, j'en avais deux pour le prix d'une et on allait réellement pouvoir choisir l'héritière par rapport à la ressemblance avec Pastel ! Et donc on accueillait Cali (pour Caligraphie), et Plume.

     

    Compte-rendu 15 - les colorés

     

    Vous pensez bien que tout allait déjà mieux, autant pour moi que pour Pastel, qui s'est remise à jardiner avec joie.

     

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    Comme toutes ces merveilleuses grossesses étaient terminées, Arès et Pastel ont décidé de profiter d'une nuit calme pour... se marier. Avec, par un pur hasard, Fred qui sortait de sa tombe au même moment.

     

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    "Tiens, qu'est-ce que vous foutez ?"

    "On se marie"

    "En pleine nuit comme ça ? Tout seuls ?"

    "Bon, j'peux chuchoter des mots doux à son oreille, OUI ?!"

    ... Bref. Des fois j'ai des délires dans le dedans de ma tête, ça donne ça.

     

    Compte-rendu 15 - les colorés

     

    Alors ils se sont faits des jolis bisous...

     

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    Pendant que Fred se barrait carrément. Non mais sans déconner. Les mariages chez les Quenciel étaient quand même trèèès spéciaux.

     

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    Eeeet un roulage de pelle dans les confettis, un !

     

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    Bref, ça c'était fait. Ils étaient chou quand même \o/

     

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    Du coup, monsieur Arès étant complètement revigoré, il est allé vagabonder dans le quartier et les voisins, pour ramener plein de plantes qu'ils n'avaient pas. Le jardinage la nuit, c'était quelque chose. Surtout qu'on voyait rien.

     

    Compte-rendu 15 - les colorés

     

    Un jour, les berceaux ont commencé à tanguer en faisant du bruit, du coup Pastel s'est précipitée... Et les filles ont grandi ! Cali à gauche, Plume à droite. Et plus belles, on faisait pas.

     

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  • Le petit Cloud n’avait pas vraiment posé de questions concernant ses parents, sa maison, et son train de vie. Être né dans cet environnement avait eu le point positif que tout paraisse normal. Etait-il conscient de vivre dans un jeu ? Peut-être. Ou peut-être qu’il s’en moquait. Le seul réel souci persistait dans la plomberie douteuse de l’endroit. Vivre à deux avec des toilettes et des lavabos qui cassaient une fois sur trois, pouvait encore passer. Mais avec un enfant qui ne savait pas réparer derrière, c’était un poil plus compliqué.

     

     

    On ne pouvait pas vraiment en vouloir à Cloud. Même s’il cassait tout sur son passage alors qu’il n’avait fait que tirer la chasse avant d’avoir pu se vider la vessie (mais qu’on se rassure, il a pu profiter des autres toilettes), il restait quand même un enfant assez intéressant et surtout intéressé. Sans trop attendre, il s’est attelé à ses devoirs en prévision de la rentrée le lendemain. Bon, sauf à ce moment précis où il rêvassait plutôt qu’autre chose.

     

     

    Ah, déjà mieux. Soif d’apprendre ou joie de vivre, on ne savait pas vraiment. En tous cas, cet enfant n’était pour le moment pas réellement encombrant. Une chance pour Judie !

     

     

    A l’image de son père, Cloud avait même la classe en pêchant. Oui, il était tellement bien ce petit qu’il pêchait pour la famille pendant que maman et papa dormaient. Trop d’énergie à revendre ? Certainement, à cet âge-là !

     

     

    Et c’était dimanche ! L’occasion pour les Templeton d’augmenter un peu la capacité de leur sous-sol en achetant une nouvelle chaise et en agrandissant un peu la piscine.

     

     

    Pour la première fois, Judie s’essaya au tapis de course. Elle se sentait vieillir petit à petit et n’aimait pas l’idée de voir les kilos ajoutés par le jeu devenir réalité. Enfin, pas besoin de notifier qu’il s’agissait de sa première séance de sport, étant donné que l’action parlait d’elle-même.

     

     

    Lorsqu’on était une ex-petite vieille aigrie dont le comportement changeait, on n’appréciait pas forcément les nouvelles expériences, mais on se battait pour ses convictions. Heureusement pour nous, Judie était têtue. C’est donc sans surprise qu’elle remonta sur le tapis après être tombée. Plusieurs fois.

     

    Le reste de la journée fut consacré à la découverte du jeu par Cloud. Judie et monsieur ne manquèrent pas de lui expliquer en long en large et en travers de quoi il retournait, tout en lui faisant comprendre que de toute façon, il n’avait d’autre choix que de les suivre dans la partie. Mais le petit tenait bien de son père : des étoiles remplirent instantanément ses beaux yeux verts. Compétiteur dès le plus jeune âge ! Il lança donc les dés et fit un six, non double.

     

     

    Si monsieur J et son fils n’étaient pas très inquiets puisqu’étant souvent en plein dans la positive attitude, Judie était un peu plus concernée étant donné ses connaissances en matière de surprises venant du jeu. Mais elle se dit rapidement que ça ne pouvait pas être pire que ses voisins.

    En effet, la journée se déroula sans trop d’accrocs pour J qui revient même avec une promotion !

     

     

    Tandis que Cloud, agacé ou non, affichait le même air victorieux que son père.

     

     

    Seule Judie semblait ne pas avoir géré les choses très bien. Promue également certes, mais énervée.

     

     

    Pour se détendre un peu, elle décida d’inviter ses hommes à passer un petit moment dehors, histoire de se raconter un peu leur journée. Lorsque monsieur J invita Judie à commencer, elle ne répondit que par un grognement. Alors il enchaîna, supposant qu’elle préférait se délecter des leurs. Il s’avéra que monsieur J était en fait capable de laisser une jolie façade lui dicter sa conduite sur une grande période. En somme, aucun de ses collègues n’eut l’impression de l’agacer.

    - Et toi Cloud ? Les copains à l’école ?

    - C’est pas mes copains !

    - Parce qu’ils t’ont directement cassé les oreilles ?

    - Ben ouais ! Mais c’était pas très grave, parce qu’à chaque fois qu’ils venaient m’embêter, ou crier, ou me bousculer, je faisais la même chose. Mais en pire !

    - …

    Judie devait-elle être rassurée ? Peut-être bien. En tous cas, si elle tenait à sa santé mentale, il allait lui falloir prendre exemple sur son fils ou monsieur J.

     

     

    D’autant qu’elle allait avoir besoin d’encore un peu de courage dans les prochains jours.

    - Et t’es contente ?

    - Ben bizarrement, oui !

     

     

     


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